Le
conflit d'usage entre riverains et salariés au Grand
Cottignies pour l'accès au stationnement des véhicules est
révélateur des limites du "développement économique", de la sacralisation de la mobilité géographique et professionnelle, et de
l'extension urbaine de Wasquehal.
De nombreux salariés viennent, la plupart seuls, parfois
de plus de 50 kilomètres, pour travailler à Wasquehal,
tandis que des Wasquehaliens les croisent, le plus souvent
seuls, pour aller sur leur lieu de travail, parfois tout
aussi loin. Tous ces gens croisent d'ailleurs les camions
des nombreuses entreprises de logistique installées dans
les environs, au risque de la thrombose. Comme ce
chassé-croisé ne se passe pas forcément aux mêmes heures,
cela entraîne en plus des conflits d'usage pour le
stationnement, d'autant que 35% des Wasquehaliens ont
deux voitures, le plus souvent en raison des professions
des deux conjoints (Combien au Grand Cottignies?)!
Bien entendu, la seule solution qu'envisage le maire,
c'est d'imperméabiliser davantage la ville pour agrandir
les aires de stationnement, alors que nous aurions tant besoin d'arbres et de nature en ville.
Faire autrement, c'est possible.
Le plus urgent, sans doute, est d'encourager les modes de
déplacements alternatifs, et, à Wasquehal comme ailleurs,
la mise en place de Plans de Déplacement d'Entreprise
(PDE). Est-il fatal, par exemple, que le parking de
Verspieren (300 places) soit déjà saturé, alors que
l'entreprise emploie 450 personnes? Osons le dire : non,
ce n'est pas fatal. Il est sans doute possible
d'encourager le co-voiturage, l'usage de véhicules
partagés, les transports en commun (il y a un tram à
proximité) , mettre en place des navettes à partir du
métro... .La ville peut encourager, fiscalement ou
pécuniairement, la mise en place de PDE, avec l'aide de la
Communauté Urbaine.
Il
faut aussi réfléchir en métropolitains : les emplois qui nous
intéressent sont ceux de l’Euro métropole, de Courtrai à la
Gohelle. Dans la vie professionnelle de nos jeunes, combien de lieux
de travail auront-ils à pratiquer sans pour autant vouloir changer
d’habitation ?
On peut cependant, pour faciliter la vie des salariés qui le
souhaitent, faciliter leur accès au secteur locatif de tout type à Wasquehal et sur la Métropole, en
commençant par en renforcer l'offre. Acheter une maison peut représenter un frein à la mobilité professionnelle.
On peut enfin considérer qu'il faut envisager le
développement économique de Wasquehal en encourageant
davantage, dans l'avenir, la proximité et les circuits
courts: travailler davantage les uns pour les autres. Actuellement, seuls 20% des Wasquehaliens travaillent dans la commune. Le commerce et les services de proximité,
l'artisanat , les activités liées à la rénovation
thermique des logements et au développement des énergies
alternatives ... sont autant de pistes dans le
développement de l'économie de proximité.
Chiche?
Ma liste de blogs
dimanche 3 février 2013
lundi 28 janvier 2013
Un dimanche matin au Capreau
Le Capreau est-il à Wasquehal?
En tout cas, il arbore fièrement son autonomie : ce quartier a sa Mairie (Annexe), son église centenaire St Clément, sa poste, son théâtre, ses commerces et cafés, sa supérette, sa halte SNCF "Croix l'Allumette", hélas, peu desservie maintenant, et même son petit journal.
Le centre de Wasquehal est loin. Trop loin? Quand les commerces de proximité ne suffisent pas, on va plutôt à Croix, à la Mackellerie ou au Blanc-Seau. Il est vrai qu'en bus, la durée du trajet est entre un quart d'heure et 39 minutes. On irait plus vite à vélo, mais sans piste cyclable, c'est un peu risqué.
Développer les alternatives à la voiture, c'est un des enjeux du quartier.
Ce quartier ouvrier se sent un peu "à part".
Les rues sont étroites, et les trottoirs encore plus à certains endroits. Il vaut mieux ne pas y avoir de landau...ou de fauteuil roulant.
Ce quartier ancien n'a pas été construit pour les voitures et cela ne se voit que trop. La municipalité a créé des petits parkings en profitant de la démolition de maisons anciennes, mais l'effort doit être poursuivi, en pensant à rajouter de la verdure, des arbres, à un quartier qui en manque un peu.
Est-ce que la ville y pense quand elle veut transformer la friche Daxon en 9 îlots de logements? Est-ce que la ville y pense quand elle ampute pour des habitations individuelles un square qui profite à tout le monde?
Mais l'une des richesses du quartier, c'est justement son patrimoine architectural ancien.
Il faut admirer, vers Tourcoing, les façades de la rue Carpeaux.
Ou encore, en revenant vers le centre, les ensembles de petits pavillons des années 30.
En revanche, des petites maisons ouvrières ont été détruites. Nous en avons trouvé une qui a échappé à la démolition rue Paul Corteville.
Un patrimoine qui mérite d'être maintenu et restauré. Aider les habitants à réhabiliter les façades dans les règles de l'art, en respectant la qualité architecturale, et, plus généralement, aider à la rénovation thermique des logements, voilà quelle peuvent être les ambitions d'un service d'urbanisme municipal au service des habitants et du cadre de vie.
En retournant vers les commerces, nous nous arrêtons vers le Théâtre Gérard Philippe, qui a trouvé son public et attend sa rénovation.
Nous allons enfin saluer des commerçants qui s'efforcent de produire et vendre des produits de qualité: la boulangerie et la pâtisserie-confiserie ont chacun leurs spécialités dont le rayonnement dépasse le quartier. La boutique de mode aussi semble avoir trouvé sa clientèle.
Maintenir et renforcer les échanges de proximité, dans les quartiers, n'est pas contradictoire avec la volonté de relier les quartiers entre eux.
En tout cas, il arbore fièrement son autonomie : ce quartier a sa Mairie (Annexe), son église centenaire St Clément, sa poste, son théâtre, ses commerces et cafés, sa supérette, sa halte SNCF "Croix l'Allumette", hélas, peu desservie maintenant, et même son petit journal.
Le centre de Wasquehal est loin. Trop loin? Quand les commerces de proximité ne suffisent pas, on va plutôt à Croix, à la Mackellerie ou au Blanc-Seau. Il est vrai qu'en bus, la durée du trajet est entre un quart d'heure et 39 minutes. On irait plus vite à vélo, mais sans piste cyclable, c'est un peu risqué.
Développer les alternatives à la voiture, c'est un des enjeux du quartier.
Ce quartier ouvrier se sent un peu "à part".
Les rues sont étroites, et les trottoirs encore plus à certains endroits. Il vaut mieux ne pas y avoir de landau...ou de fauteuil roulant.
Ce quartier ancien n'a pas été construit pour les voitures et cela ne se voit que trop. La municipalité a créé des petits parkings en profitant de la démolition de maisons anciennes, mais l'effort doit être poursuivi, en pensant à rajouter de la verdure, des arbres, à un quartier qui en manque un peu.
Est-ce que la ville y pense quand elle veut transformer la friche Daxon en 9 îlots de logements? Est-ce que la ville y pense quand elle ampute pour des habitations individuelles un square qui profite à tout le monde?
Mais l'une des richesses du quartier, c'est justement son patrimoine architectural ancien.
Il faut admirer, vers Tourcoing, les façades de la rue Carpeaux.
Ou encore, en revenant vers le centre, les ensembles de petits pavillons des années 30.
En revanche, des petites maisons ouvrières ont été détruites. Nous en avons trouvé une qui a échappé à la démolition rue Paul Corteville.
Un patrimoine qui mérite d'être maintenu et restauré. Aider les habitants à réhabiliter les façades dans les règles de l'art, en respectant la qualité architecturale, et, plus généralement, aider à la rénovation thermique des logements, voilà quelle peuvent être les ambitions d'un service d'urbanisme municipal au service des habitants et du cadre de vie.
En retournant vers les commerces, nous nous arrêtons vers le Théâtre Gérard Philippe, qui a trouvé son public et attend sa rénovation.
Nous allons enfin saluer des commerçants qui s'efforcent de produire et vendre des produits de qualité: la boulangerie et la pâtisserie-confiserie ont chacun leurs spécialités dont le rayonnement dépasse le quartier. La boutique de mode aussi semble avoir trouvé sa clientèle.
Maintenir et renforcer les échanges de proximité, dans les quartiers, n'est pas contradictoire avec la volonté de relier les quartiers entre eux.
mercredi 9 janvier 2013
DécouVerte au Capreau
Mes amis écologistes de Wasquehal poursuivront ce dimanche 13 janvier à 10h leurs "diagnostics en marchant" de la ville dans une visite découVerte du quartier du Capreau, à la rencontre de ses habitants.
Ils s'intéresseront particulièrement aux modes de déplacement, à l'aménagement et au cadre de vie du quartier, aux potentialités d'aménagement des abords du canal.
Ce sera aussi une façon concrète de souhaiter leurs voeux à la population, avant la sortie de leur premier bulletin.
La découVerte du Capreau débutera à 10h au parvis de l'église St Clément.
vendredi 4 janvier 2013
Respect!
Cette année, les wasquehaliens chanceux recevront une bien jolie carte
de voeux en provenance de la Mairie:
Sur la page de droite, tournant le dos aux derniers ouvrages bétonnés de la ville, une sculpture de Sylvie Derely que l'artiste avait nommée "Le Grand Salut", mais que la municipalité a préféré renommer "Le Respect".
Sur la page de gauche, une auto-citation édifiante de notre Grand Leader aimé et...respecté, Gérard Vignoble : "Respecter les autres, c'est d'abord se respecter soi-même".
A quelle somme se monte le respect que le Soleil de Wasquehal se porte à lui-même? Réponse dans le rapport de la Cour Régionale des Comptes.
Citation pour citation, nous proposons à la sagacité de notre Maire et Député Honoraire, une citation de Pierre Corneille: "Vous perdez le respect, mais je pardonne à l'âge".
Sur la page de droite, tournant le dos aux derniers ouvrages bétonnés de la ville, une sculpture de Sylvie Derely que l'artiste avait nommée "Le Grand Salut", mais que la municipalité a préféré renommer "Le Respect".
Sur la page de gauche, une auto-citation édifiante de notre Grand Leader aimé et...respecté, Gérard Vignoble : "Respecter les autres, c'est d'abord se respecter soi-même".
A quelle somme se monte le respect que le Soleil de Wasquehal se porte à lui-même? Réponse dans le rapport de la Cour Régionale des Comptes.
Citation pour citation, nous proposons à la sagacité de notre Maire et Député Honoraire, une citation de Pierre Corneille: "Vous perdez le respect, mais je pardonne à l'âge".
samedi 29 décembre 2012
Le calme avant la tempête? Un drôle de conseil municipal
Au dernier conseil de l'année, c'est comme si la majorité municipale actuelle s'était donnée le mot : soyons sympas et donnons le sentiment d'être une équipe soudée.
Soyons sympas
Il est vrai qu'avec le départ de l'ancien adjoint aux finances et de trois autres membres de la majorité, après les écarts de langage du précédent conseil, la majorité municipale devait montrer un nouveau visage.
On a donc commencé par prendre à Francis Provost l'idée d'une motion contre les restrictions budgétaires à l'égard des centres sociaux de la Caisse d'Allocations Familiales, pour la faire voter à l'unanimité.
Quant aux réponses aux groupes d'opposition, quand il y en a eu, elles ont été relativement policées et provenaient de différents élus de la majorité. Monsieur Lievequin a même trouvé de l'intérêt à certaines propositions de Wasquehal Autrement!
En revanche, sur le fond, rien n'est changé.
On s'étonnera d'abord de l'incongruité qui consiste à faire acquérir, au dernier conseil de l'année, sur les ressources de la municipalité, un local vide et à équiper destiné au Conseil Communal de l'Action Sociale, certes en rez-de-chaussée, certes spacieux, alors que le CCAS est propriétaire de ses locaux actuels.
Le Débat d'orientation Budgétaire se voulait sérieux et argumenté. Pourtant, il était pipé dès le début, le maire ayant réservé à sa conclusion un élément nouveau de taille : l'augmentation des ressources des dotations d'état liées au passage de la population à plus de 20 000 habitants.
La majorité municipale actuelle pouvait, dès lors, claironner en toute quiétude sa volonté de ne pas augmenter la taxe d'habitation, d'autant que les nouveaux habitants des résidences nouvellement construites découvrent leur feuille d'impôts locaux avec stupeur!
Une ville bien gérée? Allons donc!
Différents membres de la majorité municipale se sont essayés à prouver la bonne gestion de la commune, par des exemples bien choisis. Trop bien, même.
Certes, il y a, dans notre agglomération, des villes bien plus endettées, mais il n'est pas très juste de comparer, comme le fait Monsieur Vanhelle, notre commune avec celle de Wattrelos, qui, au-delà de toute considération liée à sa gestion, subit deux handicaps majeurs :
- d'abord la réelle pauvreté de sa population, le revenu fiscal moyen déclaré n'étant que de 17 000 euros, contre 29 000 pour Wasquehal;
-ensuite sa situation excentrée par rapport à la métropole.
Il est tout à fait normal que les 40 000 wattrelosiens disposent de dotations plus importantes au titre de la solidarité.
Monsieur Liévequin, de son côté, compare l'endettement de la commune à celui de la Communauté Urbaine!
Est-il cependant pertinent de comparer l'endettement de notre ville, même avec 20000 habitants, avec celui d'une métropole d'un million d'habitants? Non, d'abord parce que les moyens financiers en jeu sont considérables, et les marges de manoeuvre qui en découlent .
Certes, en tant qu'écologiste, je n'approuve pas certaines dépenses faites par Lille Métropole Communauté Urbaine (LMCU)...d'ailleurs avec l'assentiment des élus communautaires wasquehaliens, comme le Grand Stade, qui accroît la dette et limite les autres investissements au profit des habitants de la Métropole.
Mais si l'on tient vraiment à faire des comparaisons, il faut signaler que la dette par habitant de LMCU diminue régulièrement d'environ 38 millions par an depuis 2008. Elle était, en 2010, de 809 euros par habitant hors investissements de transports, contre 1215 euros pour la ville de Wasquehal. Si on compte les investissements liés à la seconde ligne de métro, que LMCU continue de rembourser, on passe certes à 1475 euros, mais qui, à Wasquehal, se plaindra de disposer de deux stations de métro renforçant l'accessibilité et l'attractivité de la ville?
Comme le dit le rapport de la Chambre Régionale des Comptes (CRC) réalisé en 2011, la dette de LMCU est "compatible avec sa capacité d'autofinancement" et sert "à financer un programme d'investissements ambitieux". On aimerait pouvoir lire cela dans le récent rapport de la Chambre Régionale des Comptes sur Wasquehal.
Ainsi, en 2010, l'investissement par habitant de LMCU était de 477 euros, transports inclus, tandis que l'investissement de Wasquehal par habitant n'était que...de 63 euros. Mais si cette comparaison semble trop défavorable à notre commune, comparons-la à la moyenne des communes de même taille, qui est de 299 euros par habitant (pour mémoire : Mons en Baroeul : 308 euros, et Hem : 402)!
Le court terme pour seule vision d'avenir?
En bref : si notre commune s'est endettée dans le passé, ce n'est pas pour des investissements ambitieux. On aurait d'ailleurs de la peine à en trouver, dans cette commune qui n'a toujours pas de Programme Prévisionnel d'Investissement. La majorité se contente de gérer le court terme.
Pourquoi donc alors l'endettement communal? Le rapport de la CRC nous le dit et le détaille : pour des dépenses de fonctionnement incontrôlées.
Et ce n'est certes pas le vote en faveur du maire d'une indemnité forfaitaire de 12000 euros pour frais de représentation qui nous fera croire que c'est le seul bien commun qui guide la majorité actuelle, d'autant, heureux hasard, que le dépassement du seuil de 20 000 habitants lui donnera l'occasion d'augmenter ses indemnités .
Soyons sympas
Il est vrai qu'avec le départ de l'ancien adjoint aux finances et de trois autres membres de la majorité, après les écarts de langage du précédent conseil, la majorité municipale devait montrer un nouveau visage.
On a donc commencé par prendre à Francis Provost l'idée d'une motion contre les restrictions budgétaires à l'égard des centres sociaux de la Caisse d'Allocations Familiales, pour la faire voter à l'unanimité.
Quant aux réponses aux groupes d'opposition, quand il y en a eu, elles ont été relativement policées et provenaient de différents élus de la majorité. Monsieur Lievequin a même trouvé de l'intérêt à certaines propositions de Wasquehal Autrement!
En revanche, sur le fond, rien n'est changé.
On s'étonnera d'abord de l'incongruité qui consiste à faire acquérir, au dernier conseil de l'année, sur les ressources de la municipalité, un local vide et à équiper destiné au Conseil Communal de l'Action Sociale, certes en rez-de-chaussée, certes spacieux, alors que le CCAS est propriétaire de ses locaux actuels.
Le Débat d'orientation Budgétaire se voulait sérieux et argumenté. Pourtant, il était pipé dès le début, le maire ayant réservé à sa conclusion un élément nouveau de taille : l'augmentation des ressources des dotations d'état liées au passage de la population à plus de 20 000 habitants.
La majorité municipale actuelle pouvait, dès lors, claironner en toute quiétude sa volonté de ne pas augmenter la taxe d'habitation, d'autant que les nouveaux habitants des résidences nouvellement construites découvrent leur feuille d'impôts locaux avec stupeur!
Une ville bien gérée? Allons donc!
Différents membres de la majorité municipale se sont essayés à prouver la bonne gestion de la commune, par des exemples bien choisis. Trop bien, même.
Certes, il y a, dans notre agglomération, des villes bien plus endettées, mais il n'est pas très juste de comparer, comme le fait Monsieur Vanhelle, notre commune avec celle de Wattrelos, qui, au-delà de toute considération liée à sa gestion, subit deux handicaps majeurs :
- d'abord la réelle pauvreté de sa population, le revenu fiscal moyen déclaré n'étant que de 17 000 euros, contre 29 000 pour Wasquehal;
-ensuite sa situation excentrée par rapport à la métropole.
Il est tout à fait normal que les 40 000 wattrelosiens disposent de dotations plus importantes au titre de la solidarité.
Monsieur Liévequin, de son côté, compare l'endettement de la commune à celui de la Communauté Urbaine!
Est-il cependant pertinent de comparer l'endettement de notre ville, même avec 20000 habitants, avec celui d'une métropole d'un million d'habitants? Non, d'abord parce que les moyens financiers en jeu sont considérables, et les marges de manoeuvre qui en découlent .
Certes, en tant qu'écologiste, je n'approuve pas certaines dépenses faites par Lille Métropole Communauté Urbaine (LMCU)...d'ailleurs avec l'assentiment des élus communautaires wasquehaliens, comme le Grand Stade, qui accroît la dette et limite les autres investissements au profit des habitants de la Métropole.
Mais si l'on tient vraiment à faire des comparaisons, il faut signaler que la dette par habitant de LMCU diminue régulièrement d'environ 38 millions par an depuis 2008. Elle était, en 2010, de 809 euros par habitant hors investissements de transports, contre 1215 euros pour la ville de Wasquehal. Si on compte les investissements liés à la seconde ligne de métro, que LMCU continue de rembourser, on passe certes à 1475 euros, mais qui, à Wasquehal, se plaindra de disposer de deux stations de métro renforçant l'accessibilité et l'attractivité de la ville?
Comme le dit le rapport de la Chambre Régionale des Comptes (CRC) réalisé en 2011, la dette de LMCU est "compatible avec sa capacité d'autofinancement" et sert "à financer un programme d'investissements ambitieux". On aimerait pouvoir lire cela dans le récent rapport de la Chambre Régionale des Comptes sur Wasquehal.
Ainsi, en 2010, l'investissement par habitant de LMCU était de 477 euros, transports inclus, tandis que l'investissement de Wasquehal par habitant n'était que...de 63 euros. Mais si cette comparaison semble trop défavorable à notre commune, comparons-la à la moyenne des communes de même taille, qui est de 299 euros par habitant (pour mémoire : Mons en Baroeul : 308 euros, et Hem : 402)!
Le court terme pour seule vision d'avenir?
En bref : si notre commune s'est endettée dans le passé, ce n'est pas pour des investissements ambitieux. On aurait d'ailleurs de la peine à en trouver, dans cette commune qui n'a toujours pas de Programme Prévisionnel d'Investissement. La majorité se contente de gérer le court terme.
Pourquoi donc alors l'endettement communal? Le rapport de la CRC nous le dit et le détaille : pour des dépenses de fonctionnement incontrôlées.
Et ce n'est certes pas le vote en faveur du maire d'une indemnité forfaitaire de 12000 euros pour frais de représentation qui nous fera croire que c'est le seul bien commun qui guide la majorité actuelle, d'autant, heureux hasard, que le dépassement du seuil de 20 000 habitants lui donnera l'occasion d'augmenter ses indemnités .
lundi 10 décembre 2012
Censure...
En lisant le journal municipal de Wasquehal, "Le Wasquehalien", la page 18, consacrée à la tribune d'expression politique, j'ai été, comme sans doute beaucoup de Wasquehaliens, surpris et choqué par l'encart indiquant, en caractères gras sur les deux tiers de la page " La tribune de Wasquehal Autrement ne peut être publiée en raison de propos contraires à l'article 31 du règlement intérieur du conseil municipal de Wasquehal et condamnables selon les lois de la République".
Si je ne connaissais pas un peu les membres de Wasquehal Autrement, cette marque d'infamie pourrait vouloir dire : ce sont des propos à caractères diffamatoires ou injurieux. En tout cas, c'est, bien sûr, ce que les auteurs de cette censure ont voulu laisser croire. Renseignements pris, il n'en est rien, bien sûr, oserais-je dire.
Certes, cette tribune n'est pas faite pour plaire à l'actuelle majorité municipale. Mais la démocratie est à ce prix, non? Elle évoque la mise en garde à vue du Maire, rappelle les attendus de la Chambre Régionale des Comptes, mais rappelle le principe de présomption d'innocence.
Avec mes amis d'Europe Ecologie Les Verts de Wasquehal, nous avons décidé de publier cette tribune sur notre blog commun, www.nouvellegenerationwasquehal.fr .
Pour que chacun juge sur pièce. Mais aussi pour que la honte rejaillisse sur les censeurs, et non les censurés.
Si je ne connaissais pas un peu les membres de Wasquehal Autrement, cette marque d'infamie pourrait vouloir dire : ce sont des propos à caractères diffamatoires ou injurieux. En tout cas, c'est, bien sûr, ce que les auteurs de cette censure ont voulu laisser croire. Renseignements pris, il n'en est rien, bien sûr, oserais-je dire.
Certes, cette tribune n'est pas faite pour plaire à l'actuelle majorité municipale. Mais la démocratie est à ce prix, non? Elle évoque la mise en garde à vue du Maire, rappelle les attendus de la Chambre Régionale des Comptes, mais rappelle le principe de présomption d'innocence.
Avec mes amis d'Europe Ecologie Les Verts de Wasquehal, nous avons décidé de publier cette tribune sur notre blog commun, www.nouvellegenerationwasquehal.fr .
Pour que chacun juge sur pièce. Mais aussi pour que la honte rejaillisse sur les censeurs, et non les censurés.
dimanche 2 décembre 2012
Impressions soleil couchant
J'étais ce vendredi soir au Conseil Municipal de Wasquehal.
Des bancs du public, on est quand même très surpris de voir comment ce qui reste de majorité municipale autour de Monsieur Vignoble répond aux éléments précis fournis par les différentes composantes de l'opposition.
En tout cas:
-Par des propos qui ne sont pas dignes de quelqu'un qui est censé faire la police des débats, Monsieur Vignoble, qui est de plus, paraît-il, en charge directe de l'Ethique municipale!
-Par des considérations éloignées des chiffres évoqués, de la part de Monsieur Vanhelle, qui ânonne un texte écrit à l'avance.
-Par des arguments certes plus policés de la part de Monsieur Hanicotte, qu'un observateur extérieur aurait pu, un instant, prendre pour le Maire en exercice; mais quand on les examine, ces propos assénés avec assurance et bonhommie témoignent toutefois du manque de vision prospective de l'équipe municipale.
Par exemple: nous connaissons tous la hausse continue des prix de l'énergie, et de nombreuses collectivités et communes de la même strate ou de strate inférieure (Je pense à Loos en Gohelle, qui a beaucoup moins d'argent par habitant que Wasquehal) ont fait les investissements nécessaires dans les équipements collectifs pour réduire la facture de gaz et d'électricité. Mais Monsieur Hanicotte, premier adjoint, se contente de constater la hausse du prix du gaz.
J'ajouterai un brin de démagogie quand le Maire ose comparer la situation de Wasquehal à celles de Roubaix et Tourcoing, alors que le revenu par habitant de ces communes est quatre ou trois fois inférieur à celui des habitants de Wasquehal!
Roubaix et Tourcoing ont besoin de la solidarité nationale et régionale. Par contre, Wasquehal ferait bien, de temps en temps, pour financer des projets utiles à la population, d'aller chercher des subventions.
Des bancs du public, on est quand même très surpris de voir comment ce qui reste de majorité municipale autour de Monsieur Vignoble répond aux éléments précis fournis par les différentes composantes de l'opposition.
En tout cas:
-Par des propos qui ne sont pas dignes de quelqu'un qui est censé faire la police des débats, Monsieur Vignoble, qui est de plus, paraît-il, en charge directe de l'Ethique municipale!
-Par des considérations éloignées des chiffres évoqués, de la part de Monsieur Vanhelle, qui ânonne un texte écrit à l'avance.
-Par des arguments certes plus policés de la part de Monsieur Hanicotte, qu'un observateur extérieur aurait pu, un instant, prendre pour le Maire en exercice; mais quand on les examine, ces propos assénés avec assurance et bonhommie témoignent toutefois du manque de vision prospective de l'équipe municipale.
Par exemple: nous connaissons tous la hausse continue des prix de l'énergie, et de nombreuses collectivités et communes de la même strate ou de strate inférieure (Je pense à Loos en Gohelle, qui a beaucoup moins d'argent par habitant que Wasquehal) ont fait les investissements nécessaires dans les équipements collectifs pour réduire la facture de gaz et d'électricité. Mais Monsieur Hanicotte, premier adjoint, se contente de constater la hausse du prix du gaz.
J'ajouterai un brin de démagogie quand le Maire ose comparer la situation de Wasquehal à celles de Roubaix et Tourcoing, alors que le revenu par habitant de ces communes est quatre ou trois fois inférieur à celui des habitants de Wasquehal!
Roubaix et Tourcoing ont besoin de la solidarité nationale et régionale. Par contre, Wasquehal ferait bien, de temps en temps, pour financer des projets utiles à la population, d'aller chercher des subventions.
Inscription à :
Articles (Atom)