Cela ne semble pas plus leur poser de problème que faute de "pollutaxe" sur les poids lourds, des investissements utiles dans les transports en commun et le fret ferroviaire ou fluvial ne soient pas faits.
Mais que l'on touche à l'armé, alors, là, cela relèverait du sacrilège!
Pourtant, d'anciens ministres des armées, et non des moindres, d'anciens militaires, dénoncent le gouffre de la politique dite de "dissuasion nucléaire".
Surtout, notre pays, qui doit assumer de n'être plus qu'une puissance moyenne, ayant surtout un magistère d'influence, pourrait partager ses efforts dans la mise en oeuvre d'une armée européenne moderne, aux effectifs plus limités, mais capables d'actions opérationnelles de protection et de maintien de la paix. Et si, enfin, on osait?
Voici, en tout cas, ce que les listes Europe Ecologie proposent dans leur programme :
Une FORCE ARMÉE européenne
Les pays européens pourraient économiser
plus de 10 milliards d’euros en mutualisant
les principaux équipements militaires.
plus de 10 milliards d’euros en mutualisant
les principaux équipements militaires.
Aujourd’hui,
la situation est caricaturale et inégalitaire. La Grèce continue de
dépenser des milliards d’euros dans une course inutile et dépassée à
l’armement. Le rôle d’une armée européenne sera de protéger le
territoire et les citoyens européens. Chaque pays contribuera ainsi, à
hauteur de ses moyens, à une mission commune. La mise en place d’une
armée européenne est un objectif réalisable à moyen terme qui passera
par des échanges plus réguliers entre les différentes armées et le
renforcement d’un état-major européen opérationnel.
Désarmement nucléaire
Le
rôle de la défense européenne sera de promouvoir une vision durable de
la paix. À ce titre, l’Europe doit relancer au plus vite un processus de
désarmement. Toutes les armes de destruction massive doivent être
proscrites au niveau international, à commencer par l’arme nucléaire.
Une fois encore, il est indispensable d’être exemplaires.
C’est
pourquoi Europe Écologie demande la dénucléarisation des armées des
pays membres de l’Union européenne comme premier élément d’une stratégie
mondiale d’abandon de l’arsenal nucléaire.