Ce vendredi soir, au Conseil Municipal de Wasquehal, le Maire crie "Mais c'est du harcèlement!" à propos des interventions de l'opposition.
Amateur d'étymologie, j'ai donc regardé la définition que fait Wikipedia du mot harcèlement, et je lis:
"Il est très intéressant de noter que le mot harcèlement a été emprunté au vocabulaire de l’éthologie.
Le harcèlement est le comportement de « petits » animaux visant à faire
fuir un « gros » prédateur par des attaques répétitives."
Non, ce n'est pas possible, ce n'est pas ce qu'a voulu dire le maire...
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vendredi 30 novembre 2012
mercredi 14 novembre 2012
Ecologistes à Wasquehal : y a du boulot!
Un groupe écologiste s'est construit à Wasquehal, et a bien l'intention de faire bouger les lignes en vue des municipales.
Il y a, en effet, du boulot à faire et les écologistes ne sont pas les plus mal placés pour remettre au coeur de la politique municipale:
- la maîtrise de l'urbanisme et les questions liées à la réhabilitation des logements;
- les modes de déplacements, en développant les transports en commun internes à la ville et sécurisant les modes de déplacements doux (vélo, marche à pieds);
- les commerces et services de proximité, notamment alimentaires, et la redynamisation du marché...
- sans oublier la façon dont on fait de la politique, car les wasquehaliens sont confrontés aujourd'hui aux limites extrêmes d'une politique clientéliste et paternaliste, qui a endetté la commune, obéré ses investissements, mais aussi entretenu des rapports malsains entre les citoyens et l'exécutif.
Changer d'ère : cela peut être une façon imagée d'imaginer l'avenir.
Il y a, en effet, du boulot à faire et les écologistes ne sont pas les plus mal placés pour remettre au coeur de la politique municipale:
- la maîtrise de l'urbanisme et les questions liées à la réhabilitation des logements;
- les modes de déplacements, en développant les transports en commun internes à la ville et sécurisant les modes de déplacements doux (vélo, marche à pieds);
- les commerces et services de proximité, notamment alimentaires, et la redynamisation du marché...
- sans oublier la façon dont on fait de la politique, car les wasquehaliens sont confrontés aujourd'hui aux limites extrêmes d'une politique clientéliste et paternaliste, qui a endetté la commune, obéré ses investissements, mais aussi entretenu des rapports malsains entre les citoyens et l'exécutif.
Changer d'ère : cela peut être une façon imagée d'imaginer l'avenir.
mardi 6 novembre 2012
Compétitivité : des décisions sans réelle vision d'avenir
Je ne suis pas trop déçu par les socialistes au pouvoir, car je n'en attendais pas trop. Les décisions annoncées ce jour sur la compétitivité des entreprises sont surtout consternantes par leur absence de vision d'avenir. Eva Sas, députée Europe Écologie Les Verts, exprime un avis très argumenté dans son blog sur Alternatives économiques:
http://alternatives-economiques.fr/blogs/sas/2012/11/06/credit-d'impot-pour-la-competitivite-et-l'emploi-rendez-vous-manque-avec-l'ecologie-rendez-vous-manque-avec-le-dialogue-social/
http://alternatives-economiques.fr/blogs/sas/2012/11/06/credit-d'impot-pour-la-competitivite-et-l'emploi-rendez-vous-manque-avec-l'ecologie-rendez-vous-manque-avec-le-dialogue-social/
lundi 5 novembre 2012
Eviter les inondations à Wasquehal?
Le seul risque naturel majeur repéré pour la ville de Wasquehal est le risque d'inondation, du fait de la présence, au coeur de la ville, de la Marque . Quand nous examinons les dégâts subis par d'autres communes sur le littoral, nous devons nous interroger : ce risque est-il suffisamment pris en compte?
Certes, les dernières inondations importantes, ayant donné lieu à une déclaration de catastrophe naturelle, remontent à 1999. Mais d'autres inondations ont eu lieu en 2003 et 2005. Un Programme de Prévention des Risques d'Inondation a été prescrit en 2001. Il a été seulement mis en oeuvre en 2010, et ses conclusions sont attendues...en mars 2014, soit au coeur des élections municipales!
Pour les écologistes, la gestion des inondations vise aussi à :
Certes, les dernières inondations importantes, ayant donné lieu à une déclaration de catastrophe naturelle, remontent à 1999. Mais d'autres inondations ont eu lieu en 2003 et 2005. Un Programme de Prévention des Risques d'Inondation a été prescrit en 2001. Il a été seulement mis en oeuvre en 2010, et ses conclusions sont attendues...en mars 2014, soit au coeur des élections municipales!
Pour les écologistes, la gestion des inondations vise aussi à :
- rétablir ou améliorer des capacités d'écoulement (entretien des berges, élimination des obstacles, curage...) ; la branche de Croix doit ainsi faire l'objet de beaucoup d'attention, pour pouvoir jouer son rôle en cas de pluies abondantes;
- limiter l'imperméabilisation des sols en ville (infiltration des eaux de toitures et de ruissellement, création de noues, maintien et développement d'espaces verts susceptibles de servir de zone tampon). Il faut bien reconnaître que ce n'est pas du tout une préoccupation pour la municipalité actuelle! Le développement, autour de la Marque, de sa "trame verte et bleue", en lien avec l'Espace Naturel Métropolitain peut être l'occasion de créer un véritable "poumon vert pour la commune! Accessoirement, c'est l'occasion de préserver la biodiversité: ne vient-on pas d'y trouver une superbe orchidée nommée "Ophrys abeille"?
- Les documents d'urbanisme doivent aussi intégrer cette contrainte, le principe de prévention et précaution, et réglementer le droit à construire. Nous serons vigilants, compte tenu de la frénésie immobilière de notre maire actuel, pour que le futur PPRI soit précis et pour que ses recommandations soient respectées. Construire, bien sûr, mais pas n'importe où!
jeudi 1 novembre 2012
Finances de Wasquehal : Quelles leçons tirer ?
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Les irrégularités constatées par la
cour régionale des comptes sur la situation financière de Wasquehal
ainsi que les suites judiciaires en cours sont dommageables pour les
habitants de la commune et, en dépit des réactions de l'intéressé,
sont peu glorieuses pour la fin de carrière de Monsieur Vignoble.
Pour autant, si nous tirons toutes les
leçons de cette expérience, cet exercice peut être salutaire, non
seulement pour les finances locales, mais aussi, sans doute, pour la
démocratie communale. Se focaliser sur la seule personnalité du
Maire serait contre-productif et pourrait entraîner, avec une autre
personne, les mêmes dérives, si on renonçait examiner tout ce qui
a pu les favoriser, et qu'on peut résumer ainsi : il n'y a pas
de pouvoir sans contre-pouvoir.
Or, les écologistes le proclament
depuis longtemps, y compris celles et ceux qui exercent ce mandat :
En France, les maires ont trop de pouvoirs sur leur tête et pas
assez de contre-pouvoirs, et le système électoral facilite les
dérives.
- L'exercice des responsabilités n'est pas assez collégial. Le Maire exerce seul la responsabilité de l'administration communale et les délégations des adjoints, y compris les délégations de signatures, procèdent uniquement de lui. Les écologistes prônent une administration collégiale de la ville, comme cela se pratique dans d'autres pays européens, les délégations devant être votées ou révoquées par le seul Conseil Municipal.Dans l'attente d'une modification de la loi, les candidats à la tête de la municipalité peuvent s'engager sur un contrat moral garantissant la collégialité.
- Le rôle de l'opposition doit être conforté. Depuis la loi du 6 février 1992, dans les communes de plus de 3500 habitants, l'opposition a quelques pouvoirs , et, sur Wasquehal, depuis 2008, elle a été très active. Mais elle dispose de peu de temps pour examiner les délibérations, elle n'a pas de moyens d'accès aux services et ne dispose pas de décharges horaires pour faire son travail. La loi doit y pourvoir, et, à défaut, le règlement intérieur doit garantir ses droits.
- Le cumul des mandats dans le temps renforce aussi de mauvaises habitudes ! Quand on exerce les responsabilités de maire sans partage depuis longtemps, on se sent intouchable. Les écologistes proposent de limiter par la loi le cumul dans le temps. Si Monsieur Vignoble n'avait été Maire que pour trois mandatures seulement, on vanterait peut-être ses réalisations au lieu de stigmatiser ses turpitudes !En l'attente d'une loi, les membres d'une liste peuvent définir ensemble des règles de non cumul dans le temps, ce que font d'ailleurs les écologistes.
- Les citoyens eux-mêmes doivent être vigilants et actifs. Vigilants d'abord, quant aux « services rendus » hors de toute règle par tel ou tel élu, car il y a forcément des contreparties attendues. Ne revendiquer que ce qui relève de ses droits légitimes, c'est rester libre. Ensuite, actifs, car l'action municipale peut impacter considérablement leur mode de vie. Les écologistes prônent et mettent en œuvre une démocratie active associant les habitants le plus en amont possible des projets municipaux.
Désormais, à Wasquehal, nous voici
avertis, à défaut d'être vaccinés : il faut jauger les
futurs prétendants aux responsabilités municipales à l'aune de
leur capacité à « jouer collectif », au risque de se
trouver « hors jeu ».
lundi 22 octobre 2012
Et si les villes réapprenaient à se nourrir elles-mêmes?
C'est la piste qu'envisage le magazine Reporterre:
http://www.reporterre.net/spip.php?article155
Pourrait-on en discuter ensemble, à Wasquehal? C'est ce que propose un peu le prochain débat organisé par Génération complices, dans le cadre de son "Estamémoires, sous le thème : Du jardin potager à la production agroalimentaire.
C'est ce samedi 27 octobre, 17:00 – 18:30 à la Bourle, rue de la Paix, Wasquehal (plan)
J'irais bien. Et vous?
http://www.reporterre.net/spip.php?article155
Pourrait-on en discuter ensemble, à Wasquehal? C'est ce que propose un peu le prochain débat organisé par Génération complices, dans le cadre de son "Estamémoires, sous le thème : Du jardin potager à la production agroalimentaire.
C'est ce samedi 27 octobre, 17:00 – 18:30 à la Bourle, rue de la Paix, Wasquehal (plan)
J'irais bien. Et vous?
samedi 20 octobre 2012
Maternités de proximité et maisons de naissance : les solutions pour bien naître
Le décès d'un bébé à Figeac relance le débat sur la suppression massive de maternités sous les gouvernements précédents.
Le problème se pose d'abord en milieu rural, naturellement. Mais bien naître, c'est-à-dire dans de bonnes conditions sur tout le territoire, cela suppose un bon maillage entre des équipements performants pour faire face aux grossesses à risques et des équipements plus simples gérés par des sages-femmes, largement expérimentés en Allemagne, en Belgique ou en Suisse, et que l'on appelle les "maisons de naissance".
Disons-le d'emblée: les maisons de naissance ne peuvent se substituer aux maternités, qui, en cas de danger, doivent pouvoir à notre avis accueillir les futures mères à moins d'une demi-heure de route.
Le problème se pose d'abord en milieu rural, naturellement. Mais bien naître, c'est-à-dire dans de bonnes conditions sur tout le territoire, cela suppose un bon maillage entre des équipements performants pour faire face aux grossesses à risques et des équipements plus simples gérés par des sages-femmes, largement expérimentés en Allemagne, en Belgique ou en Suisse, et que l'on appelle les "maisons de naissance".
Disons-le d'emblée: les maisons de naissance ne peuvent se substituer aux maternités, qui, en cas de danger, doivent pouvoir à notre avis accueillir les futures mères à moins d'une demi-heure de route.
Les maisons de naissance proposent un
accompagnement différent de celui traditionnellement proposé dans les
hôpitaux lors du suivi d’une grossesse et de l’accouchement. Elles
constituent une réponse à de nombreuses femmes enceintes, à leur
famille, aux sages-femmes, maïeuticiens et aux médecins qui souhaitent
une autre approche, plus douce, plus personnalisée, pour les grossesses
et leurs suivis.
Ces structures d’accueil, de suivi et
d’accouchement sont destinées aux femmes enceintes dont la grossesse est
considérée médicalement sans risque. Elles permettent de les accueillir
dans un contexte moins médicalisé que celui proposé par les structures
hospitalières.
La « surmédicalisation » des grossesses
ne peut constituer une réponse systématique aux
besoins des femmes qui doivent avoir le choix du mode d’accouchement
leur convenant le mieux, y compris à domicile. La liberté de choix,
lorsqu’elle est médicalement envisageable, doit être respectée.
Les meilleures garanties de sécurité sont liées au suivi
tout-au-long de la grossesse, effectué par les mêmes
interlocuteurs de santé. Les maisons de naissance
peuvent apporter une réponse satisfaisante par la démarche
qu’elles proposent : un accompagnement global à la naissance, comportant
une médicalisation mesurée de la grossesse et de l’accouchement.
Bien sûr, toute création de
maison de naissance doit donc être encadrée, avec les meilleures garanties de
sécurité .
Elles peuvent offrir un accueil
moins médicalisé aux femmes et à leurs familles, tout en étant en
liaison avec le plateau technique d’une maternité afin d’assurer les
meilleures conditions de sécurité. Elles peuvent se situer dans
l’enceinte d’une maternité hospitalière ou à proximité, dès lors que le
transfert des femmes peut se faire dans des délais compatibles avec
l’urgence. En outre, elles doivent s’inscrire dans un réseau de santé
impliquant parturientes, sages-femmes, médecine de ville, l’ensemble des
acteurs de santé hospitaliers, syndicats et associations.
Compte tenu de ces éléments, la création
de maisons de naissance pourrait permettre de répondre à des besoins et
des choix d’accouchement qui ne trouvent pas de solution satisfaisante
dans l’organisation actuelle.
C'est pourquoi les députés écologistes ont déposé, le 13 juillet 2011, un projet de loi visant à leur expérimentation en France, à l'instar des pays voisins.
Et si la ville deWasquehal se portait candidate à l'installation d'une telle maison?
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