Au-delà de l'écume, du spectacle des désunions, des jeux de rôles obligés, plusieurs sujets méritaient à ce conseil un peu de hauteur, et du débat de fond.
Citons-en au moins deux : le Conseil Local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance (CLSPD), et le projet d'animation de la Ferme Dehaudt.
Concernant le CLSPD, on peut s'étonner que ce conseil n'ait pas été créé dès le début du mandat, car il ne coûte rien d'autre que du temps partagé, et qu'il devrait être l'instrument de base pour préserver la tranquillité dans la cité, mobiliser les acteurs de la prévention, et mieux déployer les moyens de la police, sur la base d'un diagnostic et d'échanges réguliers.
Ayant participé, depuis 2001, à titre professionnel, à deux CLSPD différents, j'avais ainsi proposé à mes colistiers aux municipales, si nous avions été en situation, de mettre en place rapidement ce Conseil.
Pourquoi?
D'abord, parce qu'il a vocation à réunir, autour de l'élu référent, de la police et du représentant de la justice, différents acteurs des quartiers de la ville qui sont en mesure d'apporter leur éclairage et leur concours : bailleurs sociaux, centres sociaux, clubs de prévention, éducation nationale... voire, d'inviter, ponctuellement, d'autres structures concernées ( union des commerçants, clubs sportifs...). Ceci permet de mieux identifier les atteintes à la tranquillité, les faits de délinquance, leurs circonstances, d'échanger des informations, et de coordonner les actions.
Ensuite, parce qu'au-delà de grandes réunions, parfois nécessaires, mais parfois trop protocolaires, le CLSPD doit avoir une cellule de veille se réunissant très régulièrement, voire systématiquement en cas de crise. J'ai pu observer l'apport utile de ces réunions permettant de repérer dans chaque quartier les difficultés, et de trouver des solutions proportionnées et très variables en allant au contact.
Bien entendu, après chaque réunion, chacun doit faire son travail, de prévention, de police, ou... réglementaire. Il est arrivé qu'à l'issue d'une réunion, un arrêté municipal soit réalisé, du moins était-il le résultat d'une concertation d'un certain nombre d'acteurs de prévention et de la police...ce qui sans doute lui permettait d'être mieux proportionné et applicable! J'observe qu'une réunion du CLSPD aurait été bien utile avant la sortie d'un certain arrêté local!
La Ferme Dehaudt: le feuilleton finit par lasser. Sans doute, la gestion par l'association actuelle n'a-t-elle pas été au-dessus de tout soupçon. S'il y a lieu, la justice peut être saisie. Sans doute aussi, la municipalité, propriétaire des lieux, peut décider de dénoncer la convention qui la lie à l'association et, pourquoi pas, en assurer la régie directe. Elle a choisi une autre voie, celle du retour à l'AG, moyennant une pression financière. Mais au-delà d'enjeux de pouvoirs, peut-on se poser la question du contenu du projet d'animation de la Ferme Dehaudt?
Les animations pédagogiques mises en oeuvre sont un atout pour la commune, elles sont appréciées. Mais on peut aller au-delà. Sa situation géographique, aux abords de la Marque et du Canal de Roubaix, doit inciter à aller plus loin.
Pourquoi ne pas viser à en faire progressivement le Centre Permanent d'Initiation à l'Environnement (CPIE) qui manque au nord-est de la Métropole? En recherchant le partenariat avec les 5 actuels CPIE de la Région comme avec la MRES, la structure pourrait, grâce à ces échanges, renforcer progressivement ses compétences et ses savoir faire dans plusieurs domaines:
- Pédagogie/Éducation à l’environnement et au développement durable
- Formation tous publics et publics professionnels
-Médiation environnementale
- Expertise naturaliste
- Ingénierie et accompagnement de projets
Les lieux et l'environnement s'y prêtent. Nul doute que le personnel, mis à rude épreuve dans la situation actuelle, y trouverait une perspective mobilisatrice. Chiche?
Ma liste de blogs
vendredi 1 mai 2015
mardi 28 avril 2015
Le coup du logo
La démocratie participative avance!
On ne sait toujours pas quand démarreront les conseils de quartier, ni comment ils fonctionneront, et surtout dans quelle mesure ils seront associés aux politiques publiques, mais les citoyens seront consultés sur un sujet majeur : le changement de logo de la ville.
Mais pourquoi faut-il qu'à chaque changement de majorité, il faille changer de logo? Est-ce indispensable? Est-ce urgent? Combien çà coûte?
A toutes ces questions, les citoyens auront-ils de réponses? En tout cas, le questionnaire sur le site de la ville ne permet pas de les poser ni même de répondre : on s'en fout!
Dommage...
On ne sait toujours pas quand démarreront les conseils de quartier, ni comment ils fonctionneront, et surtout dans quelle mesure ils seront associés aux politiques publiques, mais les citoyens seront consultés sur un sujet majeur : le changement de logo de la ville.
Mais pourquoi faut-il qu'à chaque changement de majorité, il faille changer de logo? Est-ce indispensable? Est-ce urgent? Combien çà coûte?
A toutes ces questions, les citoyens auront-ils de réponses? En tout cas, le questionnaire sur le site de la ville ne permet pas de les poser ni même de répondre : on s'en fout!
Dommage...
vendredi 20 mars 2015
Grosses ficelles
Ah, le coup du tract de fin de campagne, qui manifeste la fébrilité!
Les Wasquehaliens se souviennent encore du tract pathétique de l'équipe de Monsieur Vignoble le vendredi avant le premier tour.
Rebelotte pour Stéphanie Ducret qui tracte en faveur de Madame Colvoet sur la canton de Croix.
Les Wasquehaliens se souviennent encore du tract pathétique de l'équipe de Monsieur Vignoble le vendredi avant le premier tour.
Rebelotte pour Stéphanie Ducret qui tracte en faveur de Madame Colvoet sur la canton de Croix.
Avec quelques beaux mensonges :
- outre qu'EELV n'a jamais participé à la majorité départementale(!), n'a pas d'élu, hélas, à l'assemblées départementale, et a parfois combattu certains choix, comme sur le RD 700,
- le fort endettement du département est dû pour l'essentiel à la délégation par Raffarin du RSA aux départements en 2004 sans compensation intégrale. C'est 3 milliards que l'Etat doit au département du Nord depuis cette époque, même si, hélas, le gouvernement de gauche a poursuivi cette politique! Merci l'UMP!
Quant à parler de gestion hasardeuse, on pourrait aussi évoquer celle de Monsieur Cauche à la ville de Croix...
- outre qu'EELV n'a jamais participé à la majorité départementale(!), n'a pas d'élu, hélas, à l'assemblées départementale, et a parfois combattu certains choix, comme sur le RD 700,
- le fort endettement du département est dû pour l'essentiel à la délégation par Raffarin du RSA aux départements en 2004 sans compensation intégrale. C'est 3 milliards que l'Etat doit au département du Nord depuis cette époque, même si, hélas, le gouvernement de gauche a poursuivi cette politique! Merci l'UMP!
Quant à parler de gestion hasardeuse, on pourrait aussi évoquer celle de Monsieur Cauche à la ville de Croix...
vendredi 13 mars 2015
Demandez le programme : 2. Aidons les ménages à réhabiliter leurs logements
Les écologistes constatent que, dans le canton de Croix comme ailleurs, les habitants éprouvent des difficultés croissantes à faire face aux charges d'énergie.
On sait qu'au niveau national, le nombre de ménages tombant dans la précarité énergétique augmente de 15% par an.
Nous l'avons constaté dans nos porte-à-porte : qu'ils soient locataires ou propriétaires, la question des charges d'énergie leur pose un sérieux problème, surtout dans un secteur ou plus de 70% des logements datent d'avant l'instauration de normes pour la maîtrise de l'énergie .
Or, sans être l'acteur majeur des politiques liées au logement, le département du Nord s'est investi dans ce domaine : en partenariat avec l'Etat, le département met en oeuvre le Plan départemental d’action pour le logement des personnes défavorisée (PDAPLPD).
Le Département du Nord dispose, pour ce plan, de différents outils, et, en particulier:
- un organisme de HLM départemental qu'il soutient, Parthenord;
- l'Agence immobilière à vocation sociale du Nord (AIVS 59);
- enfin, le Fonds Social Logement, qui intervient notamment pour aider les ménages en difficulté pour payer loyers et charges.
Nous souhaitons donc que le Département porte ses efforts, en particulier dans le canton, pour l'amélioration de l'habitat et notamment de son isolation thermique:
- D'une part, dans le patrimoine locatif sur lequel il a les moyens d'agir : les logements locatifs de Parthenord. Nous avons constaté sur le canton qu'il y avait encore beaucoup de travail à faire dans certaines de ses résidences, sans parler de celles des autres bailleurs publics ou privés.
Pourtant, réhabiliter thermiquement les logements permet aussi aux ménages locataires de mieux faire face à leurs dépenses. Réhabiliter, c'est gagnant pour le locataire comme pour le bailleur.
- D'autre part, nous souhaitons que le Département apporte pleinement sa contribution à l'aide aux propriétaires de logements pour qu'ils les réhabilitent , via sa participation à un "tiers investisseur" que la Région Nord-Pas-de-Calais, grâce au travail d'Emmanuel Cau, vice-président écologiste, est en train de mettre en place sous forme de Société d'Economie Mixte.
De quoi s'agit-il? L'horizon de réhabilitation d'1 million de logements par an proposé par le président de la République est inatteignable avec les seules maigres aides de l'ANAH (Agence Nationale pour l'Amélioration de l'Habitat) et les prêts à taux zéro. L'idée poussée par les écologistes à la Région est de faire en sorte qu'un tiers investisseur propose un audit complet des logements, et sur cette base, investisse en lieu et place des propriétaires , en permettant à ceux-ci de rembourser progressivement grâce aux économies réalisées.
Ce "tiers investisseur" sera une société d'économie mixte, dans laquelle nous souhaitons que le Département du Nord prenne toute sa place.
Aider les petits propriétaires, c'est non seulement leur permettre de baisser leurs charges, mais aussi d'améliorer leur patrimoine. C'est bien sûr bénéfique pour l'emploi local , au travers de la qualification d'artisans et de petits entrepreneurs, et enfin pour le climat!
mardi 10 mars 2015
Demandez le programme (1. La RD 700: mythes et réalités)
Cinq doublettes se présentent donc sur le nouveau canton de Croix.
Il aurait été intéressant de comparer les programmes de chacun pour le canton, et qu'on en débatte, comme à Roubaix. Or, à l'heure actuelle, côté UMP, mis à part le mot magique, pour des opposants, d'audit financier, on lit surtout des généralités; on ne voit que la vulgate nationale côté FN; des généralités nationales et une invocation décalée à Syriza, côté Front de Gauche,; et côté PS, au-delà de quelques propositions concrètes qui méritent débat , quelques "hors sujets", avec des propositions qui relèvent soit des municipalités, soit de la CAF, mais pas essentiellement du département.
Cependant, une convergence de la pensée productiviste archaïque se fait malheureusement entre l'UMP et le PS autour du fameux doublement de la RD700.Disons-le tout net: c'est pour nous de l'argent jeté par les fenêtres. 44 millions que l'on pourrait utiliser bien mieux. Démonstration.
Cerner le problème.
Les pouvoirs publics et un certain nombre d'usagers individuels et professionnels relèvent la fréquence des embouteillages. Pourtant, en tant qu'usager régulier de cette voie, je constate qu'elle est loin d'être encombrée les trois quarts du temps. Elle l'est, chaque matin entre 7h30 et 9h, et chaque soir entre 16h30 et 18h, par des véhicules contenant pour la plupart une seule personne (leur chauffeur).
Or, que se passerait-il si, pour résoudre ce problème, nous élargissions le RD 700 sur toute sa longueur?
Nous créerions un effet d'aubaine, notamment pour les flux venant de Belgique, et un appel de trafic supplémentaire, avec pour effet un engorgement à la jonction avec l'A22.
Quelles solutions alternatives?
Il ne peut pas y avoir une unique solution, mais plusieurs, dans le cadre d'un plan de mobilité départemental:
- D'abord, le co-voiturage, en encourageant les salariés à partager leurs véhicules; le département peut y contribuer de plusieurs façons, en concertation avec la Métropole Européenne de Lille et la CCI: création d'aires de stationnement dédiées au co-voiturage autour de l'agglomération, aide à l'élaboration de plans de déplacements d'entreprises, mise en place d'une plate-forme internet publique de co-voiturage . Outre la fluidification du trafic aux heures de pointe (possibilité de baisser de moitié le trafic automobile), cela peut rendre du pouvoir d'achat aux salariés : un treizième mois pour ceux qui font 30km en voiture par jour!
- Ensuite, une meilleure gestion du temps, en incitant les entreprises publiques ou privées (à commencer par le département!) qui le peuvent à étaler les heures de début et de fin du travail.
- Le développement concerté avec la MEL de lignes de bus à haut niveau de fréquence: une partie de notre canton et de ses environs immédiats est très mal desservie par les transports en commun, notamment la zone d'entreprises de Roubaix Est.
- Enfin, pour les déplacements plus courts (quoique) le développement de pistes cyclables permettant l'usage sécurisé de ce mode de transports.
Ces solutions ont un coût modéré, et présentent des avantages:
- pour le pouvoir d'achat des salariés, on l'a vu;
- pour la santé de ceux qui peuvent se déplacer à vélo;
- pour la qualité de l'air;
- pour la diminution de notre dépendance collective aux énergies fossiles.
- accessoirement aussi pour les terrains agricoles qu'on préserverait d'une amputation.
Si on essayait?
Il aurait été intéressant de comparer les programmes de chacun pour le canton, et qu'on en débatte, comme à Roubaix. Or, à l'heure actuelle, côté UMP, mis à part le mot magique, pour des opposants, d'audit financier, on lit surtout des généralités; on ne voit que la vulgate nationale côté FN; des généralités nationales et une invocation décalée à Syriza, côté Front de Gauche,; et côté PS, au-delà de quelques propositions concrètes qui méritent débat , quelques "hors sujets", avec des propositions qui relèvent soit des municipalités, soit de la CAF, mais pas essentiellement du département.
Cependant, une convergence de la pensée productiviste archaïque se fait malheureusement entre l'UMP et le PS autour du fameux doublement de la RD700.Disons-le tout net: c'est pour nous de l'argent jeté par les fenêtres. 44 millions que l'on pourrait utiliser bien mieux. Démonstration.
Cerner le problème.
Les pouvoirs publics et un certain nombre d'usagers individuels et professionnels relèvent la fréquence des embouteillages. Pourtant, en tant qu'usager régulier de cette voie, je constate qu'elle est loin d'être encombrée les trois quarts du temps. Elle l'est, chaque matin entre 7h30 et 9h, et chaque soir entre 16h30 et 18h, par des véhicules contenant pour la plupart une seule personne (leur chauffeur).
Or, que se passerait-il si, pour résoudre ce problème, nous élargissions le RD 700 sur toute sa longueur?
Nous créerions un effet d'aubaine, notamment pour les flux venant de Belgique, et un appel de trafic supplémentaire, avec pour effet un engorgement à la jonction avec l'A22.
Quelles solutions alternatives?
Il ne peut pas y avoir une unique solution, mais plusieurs, dans le cadre d'un plan de mobilité départemental:
- D'abord, le co-voiturage, en encourageant les salariés à partager leurs véhicules; le département peut y contribuer de plusieurs façons, en concertation avec la Métropole Européenne de Lille et la CCI: création d'aires de stationnement dédiées au co-voiturage autour de l'agglomération, aide à l'élaboration de plans de déplacements d'entreprises, mise en place d'une plate-forme internet publique de co-voiturage . Outre la fluidification du trafic aux heures de pointe (possibilité de baisser de moitié le trafic automobile), cela peut rendre du pouvoir d'achat aux salariés : un treizième mois pour ceux qui font 30km en voiture par jour!
- Ensuite, une meilleure gestion du temps, en incitant les entreprises publiques ou privées (à commencer par le département!) qui le peuvent à étaler les heures de début et de fin du travail.
- Le développement concerté avec la MEL de lignes de bus à haut niveau de fréquence: une partie de notre canton et de ses environs immédiats est très mal desservie par les transports en commun, notamment la zone d'entreprises de Roubaix Est.
- Enfin, pour les déplacements plus courts (quoique) le développement de pistes cyclables permettant l'usage sécurisé de ce mode de transports.
Ces solutions ont un coût modéré, et présentent des avantages:
- pour le pouvoir d'achat des salariés, on l'a vu;
- pour la santé de ceux qui peuvent se déplacer à vélo;
- pour la qualité de l'air;
- pour la diminution de notre dépendance collective aux énergies fossiles.
- accessoirement aussi pour les terrains agricoles qu'on préserverait d'une amputation.
Si on essayait?
dimanche 22 février 2015
Un article de la Voix du Nord sur les candidatures EELV aux départementales
C'est ici:
http://www.lavoixdunord.fr/region/canton-de-croix-les-verts-ont-des-idees-pas-beton-ia24b0n2676019
http://www.lavoixdunord.fr/region/canton-de-croix-les-verts-ont-des-idees-pas-beton-ia24b0n2676019
vendredi 20 février 2015
La transition énergétique, c'est mieux sans nucléaire...
Le comité
d'établissement de la centrale nucléaire de Gravelines s’est offert 4
pages dans la Voix du Nord de jeudi 19 février faisant l’apologie du
nucléaire dans la transition énergétique.
Outre que tel n’est pas le rôle
de cet organe, « cette
propagande pro-nucléaire repose sur des contre-vérités et ne prend pas en
compte la nécessité impérieuse d’envisager la sortie du nucléaire et de
faire du démantèlement un atout pour notre région »
s’insurge Sandrine
Rousseau, Co-Présidente du groupe EELV du Conseil
régional Nord-Pas de Calais.
Je partage sur ce point l'avis de Sandrine Rousseau, qui poursuit :
"La
communication est bien rodée et repose sur des arguments erronés :
- le nucléaire garantirait un faible coût de
l’énergie : c’est faux, le report vers les agences
et la recherche publiques du coût du nucléaire masque le coût réel de cette
énergie, qui est prohibitif. Ce coût va d’ailleurs exploser avec la
nécessaire sécurisation des cuves vieillissantes qui menacent de se fissurer. La rénovation thermique des bâtiments et les énergies
renouvelables sont la seule solution pérenne et sécurisée de garantir la baisse
de la facture énergétique des ménages en Nord-Pas de Calais.
C’est pourquoi le Vice-Président EELV Emmanuel Cau porte le plan
100 000 Logements et a dirigé une mission d’enquête sur le potentiel
géothermique de notre région.
- le nucléaire garantit notre indépendance énergétique
et lutte contre les gaz à effet de serre : c’est inexact puisque la
dépendance à l’uranium, si elle ne concerne pas les mêmes pays
que pour le gaz et le pétrole, reste une dépendance extérieure. Par ailleurs,
si la lutte contre le réchauffement climatique est une urgence impérieuse, elle
ne doit pas nous exposer à d’autres problèmes plus graves encore :
la sécurité des populations vivant proche des centrales et la problématique de
l’enfouissement des déchets radioactifs. L’investissement massif
sur les énergies renouvelables (éolien terrestre et marin, géothermie, énergie
marémotrice…) permettra de répondre à ces deux enjeux majeurs.
- les risques d’accident nucléaire appellent à
une ‘attitude rationnelle’ : oui, c’est la sortie du
nucléaire et l’investissement massif dans les énergies renouvelables.
C’est un choix qui a été fait par de nombreux pays et il représente un
secteur d’avenir. Pour Jean-François Caron, Co-Président du groupe EELV,
« la région de la Troisième Révolution
Industrielle, qui fédère les acteurs autour d’un projet
ambition de transition, doit montrer la voie vers un nouveau modèle
énergétique, décarbonné et dénucléarisé ».
Notre groupe rappelle enfin qu’il
est urgent d’envisager la fermeture progressive des centrales
vieillissantes et travaillent à la structuration d’une filière
industrielle de démantèlement du nucléaire créatrice d’emplois.
Il s’agit de transformer ce défi pour nos sociétés en un atout compétitif
pour notre région et un gisement d’emplois pour le territoire dunkerquois
qui sera confronté à la fermeture prochaine et nécessaire de la Centrale de
Gravelines.
A ce titre, Sandrine
Rousseau, Co-Présidente du groupe EELV et responsable de la
filière démantèlement nucléaire en région estime qu’« il est urgent d’envisager la fermeture des
centrales en France et en Europe. La croyance en la sécurité du nucléaire
s’est fissurée de longue date et le maintien en activité des réacteurs
vieillissants ne fait qu’exploser les factures d’électricité et les
risques pour les populations environnantes. Que
l’on soit pour ou contre le nucléaire, 300 réacteurs dans le monde sont à
démanteler sur les 25 années à venir. Cela représente un marché à potentiel de
220 milliards d’euros que notre région est prête à investir. Si on laisse
passer les trains, ce sera encore une opportunité perdue pour notre
région ».
Paulo-Serge Lopes, Conseiller régional EELV membre de la commission locale d'information de la centrale
nucléaire de Gravelines précise que « la compétence acquise par les
entreprises et les personnels du Dunkerquois avec la centrale de Gravelines
sera indispensable pour relever ce défi pour l'agglomération et le Nord-Pas de Calais dans
son ensemble. Adossée à la montée en puissance des énergies renouvelables
comme l’éolien off-shore, une telle filière économique donnerait une
réelle et soutenable impulsion pour notre territoire dans sa nécessaire
transformation écologique et sociale. »
Contacts Presse :
Sandrine
ROUSSEAU, Co-Présidente
du groupe EELV – sandrine.rousseau@nordpasdecalais.fr -
Tél. 03 28 82 50 10
Amélie BON, Collaboratrice du groupe EELV
– am.bon @orange.fr - Tél. 03 28 82 55 89
/ 06 77 67 05 27
Inscription à :
Articles (Atom)