dimanche 26 mai 2013

L'écologie des solutions : 14 propositions pour 2014 à Wasquehal

Bien qu'ayant, aux élections cantonales et régionales, réalisé des scores très honorables, les écologistes n'étaient jusqu'à l'an dernier pas organisés dans la commune. C'est chose faite, depuis un an.
Ils sont allés à la rencontre des habitants, dans les quartiers, ont écouté, observé, et viennent de sortir 14 propositions pour 2014 qui balaient l'essentiel des politiques municipales. Ils montrent par là qu'ils ne veulent pas jouer les forces d'appoint, mais être des interlocuteurs écoutés, animer le débat au-delà des rencontres qu'ils envisagent avec les autres forces de gauche.

Ces 14 propositions pour Wasquehal, reprises sur le blog www.nouvellegenerationwasquehal.fr , les voici:
 
Pour rétablir la confiance avec la municipalité :

1 - Traiter les wasquehaliens en citoyens et non en « sujets » 
Nous romprons avec les vieilles et mauvaises habitudes en créant une démocratie vivante : Commissions extra-municipales ouvertes aux citoyens,débats publics en amont des projets et pas sur des dossiers déjà ficelés, droit d'initiative citoyenne, mais aussi, vraie collégialité au sein du Conseil municipal.

2 . Fiscalité : sobriété
Nous dépenserons mieux et plus juste au service de tous, la mobilisation de chacun pour le bien commun et la coopération au sein de la Métropole devant permettre de répondre aux besoins : halte aux dépenses de prestige, aux abus ; oui à un plan d'économie d'énergie pour les usages communaux ; oui à la solidarité communautaire pour satisfaire les besoins des habitants.

3. Entretien du patrimoine communal et achats de la ville
Les achats et commandes de la ville sont un levier économique très important et trop souvent méconnu. La ville de Wasquehal sera exemplaire, notamment dans l'entretien des écoles et salles de sports, en intégrant de fortes exigences environnementales et sociales, en favorisant au maximum la proximité.Il conviendra de revoir tous les contrats de la ville dans ce sens.
De même, mettre en œuvre la rénovation thermique des bâtiments communaux, c'est bon pour l'environnement, bon pour l'avenir des finances locales, et, si on s'organise bien, bon pour l'emploi local.

Pour ménager notre territoire :

4 - Urbanisme
Nous mettrons fin aux opérations urbaines sans cohérence pour repenser l'urbanisme communal, grâce à un atelier populaire d'urbanisme : aménagement du centre-ville, avenir de la friche « usine d'incinération » seront réfléchis ensemble avec trois priorités : stopper l’imperméabilisation des sol en développant les parcs et jardins partagés, particulièrement autour de la Marque et du canal ; mélanger les logements , activités économiques, loisirs  et diminuer la longueur des déplacements contraints domicile-travail; freiner la spéculation immobilière .

5. Mobilité, transports
Nous mettrons en place un plan sur six ans de renforcement les chemins pédestres et de développement des voies cyclables pour passer du vélo loisir au vélo mode de déplacement, en lien avec l'amélioration des transports en commun.

6 - Logements
Sur les 8000 logements de la ville, 62% ont été construits avant 1975, à un moment où l'énergie était encore bon marché.
Nous ferons de la rénovation thermique des logements anciens une priorité du mandat municipal à venir. Nous développerons aussi e les coopératives d'habitants .
7 – Créer et développer le Parc Urbain des Rives de la Marque
Dans le cadre du projet de trame verte et bleue communautaire, en lien avec les villes voisines et à partir de la Ferme Dehaudt, nous profiterons de toutes les opportunités (comme le site Decoyère) pour développer, de part et d'autre de la Marque, vers la Planche Epinoy, le Parc Urbain des rives de la Marque.

Pour mieux vivre ensemble :

8- Santé
Wasquehal, ville-santé, mettra au cœur de sa politique la prévention : prévention par l'alimentation saine, par le sport loisir, les déplacements doux et l'éducation à la santé ; prévention des risques en réduisant les pollutions de tous types.

9.Alimentation
A l'école comme dans toutes les structures communales, sur les marchés et dans les initiatives comme le Salon de la Gastronomie, nous favoriserons une alimentation respectant la santé de tous(production biologique) et notre avenir (proximité, éducation du consommateur...) .

10 - Projet éducatif global
A partir d'un diagnostic commun des besoins éducatifs des habitants de toute la commune, nous rapprocherons l'école du monde associatif, les professionnels et les parents, pour réécrire ensemble un projet éducatif global cohérent qui répartit mieux les ressources en fonction des besoins.

11- Culture
Nous pérenniserons les équipements existants en favorisant la rencontre entre les artistes les jeunes et les habitants, et en recréant dans cette dynamique des événements mobilisateurs. Nous valoriserons le patrimoine existant, et notamment le patrimoine architectural. Nous lancerons dès notre élection la réflexion sur le financement et la construction d’un équipement multiculturel à la dimension de la commune.

12 - Prévention de la dépendance
Nous renforcerons l’autonomie des personnes par le soutien des aidants, par le lien social et le développement des logements adaptés.

13 - Economie-emplois

Nous protégerons les zones d'entreprise en évitant avec la Métropole l'encombrement des voies d'accès ; nous développerons les activités économiques « les uns pour les autres », petits commerces, services, entreprises de rénovation thermique ; nous appuierons les initiatives d’économie solidaire pour répondre a des besoins sociaux(petite enfance, mobilité…)
Nous investirons, en y associant les citoyens (Énergie partagée) dans des moyens de production d'énergie renouvelable, en commençant par le solaire sur des bâtiments communaux.
Nous étudierons avec les entreprises de la commune la possibilité de monter des jobs d’été pour les jeunes de Wasquehal.

14 – Pour une ville conviviale et apaisée
Nous favoriserons et soutiendrons les initiatives qui créent de la convivialité entre voisins (fête des voisins...), entre quartiers et entre générations, et réévaluerons les différentes animations wasquehaliennes sur l'année.
Nous réévaluerons la politique de prévention communale, le cas échéant avec l'aide du Conseil Général.
Nous créerons un service intercommunal de médiation sociale : agent locaux de médiation sociale, professionnels de la résolution alternative de conflits et de la médiation, devant intervenir en complémentarité avec les éducateurs de prévention spécialisée et les policiers municipaux et nationaux.



dimanche 19 mai 2013

A méditer: la fin des grands centres commerciaux aux Etats-Unis?

C'est un article paru dans le magazine en ligne Reporterre, et cela mérite d'être lu pour construire localement des transitions avant qu'il ne soit trop tard :

http://www.reporterre.net/spip.php?article4243

samedi 18 mai 2013

Une réhabilitation scandaleuse du Comité Permanent Amiante

On s'est réjoui de l'annulation par la Cour d'appel de Paris de la mise en examen de la Maire de Lille pour "homicides et blessures involontaires" dans le tragique dossier de l'amiante.

Certes, cette mise en examen était inappropriée au regard des faits:  le haut fonctionnaire du Ministère de l'emploi n'était que dans le droit fil de l'aveuglement constant de l'administration française en considérant qu'il n'y avait pas urgence à transposer dans le droit français la directive européenne de 1983 renforçant la protection des salariés contre les risques de l'Amiante.

Notez bien cela: c'était bien l'Union Européenne qui défendait la santé des travailleurs, comme elle le fit plus tard dans le cadre de la directive "Reach". A l'époque, les écologistes que nous étions se faisaient agonir par la section CGT d'Eternit parce que, paraissait-il alors, ils étaient les fossoyeurs de l'emploi.

Bien que les dangers de l'amiante aient été identifiés clairement dès les années 1890, et que, dès les années 60, de nombreuses études scientifiques confirmaient son extrême dangerosité, il faudra attendre près d'un siècle, soit les années 1980 et 1990, pour que l'utilisation de l'amiante soit interdite dans de nombreux pays, retard qui a été et sera encore la cause de la mort de dizaines de milliers de personnes.

L'usage de l'amiante n' a été interdit qu'en 1997, dans les derniers mois du gouvernement Juppé. Or, les maladies liées à l’amiante représentent aujourd’hui la deuxième cause de maladies professionnelles et la première cause de décès liés au travail (hors accidents du travail) ».
Il faut donc regretter que la gauche, au pouvoir de 81 à 86, puis de 88 à 93, n'ait pas été à la pointe de ce combat, et qu'elle ait été, comme la droite, jusqu'à ce qu'il ne soit plus possible de nier les évidences sur la nocivité de l'amiante, le jouet  du Comité permanent amiante (CPA), un lobby créé en 1982 par les industriels de l'amiante , dont la responsabilité, selon le tribunal "n'est pas établie".

Ce lobby organisé que l'Association Nationale DesVictimes de l'Amiante (ANDEVA) a du combattre pied à pied, est, pour ces magistrats manifestement ignorants, un organe "de recherche, d'informations à destination des entreprises" dans la "volonté d'accompagner la prévention".

Pourtant, comme l'indique le journal "Le Monde" certains membres repentis de cette structure
ont reconnu avoir été instrumentalisés. "Je considère a posteriori que nous aurions dû collectivement nous opposer à la création du CPA", écrivait ainsi M. Bignon, en juillet 1996, dans la revue Pollution atmosphérique.

Quant aux parlementaires ayant participé, en 2005, à la mission d'information du Sénat sur l'amiante ils ont décrit cette structure informelle comme "un modèle de lobbying, de communication et de manipulation a su exploiter, en l'absence de l'Etat, de pseudo-incertitudes scientifiques " et que le CPA "a joué un rôle non négligeable dans le retard de l'interdiction de (l'amiante) en France" .

Mais les magistrats de la chambre de l'instruction jugent pour leur part que ce rôle "n'est pas établi"...

Rendons hommage au travail obstiné du juge Bertella-Geoffroy, ainsi bafoué . La décision de l'ANDEVA d'aller en cassation est parfaitement justifiée.

mardi 7 mai 2013

REPONSES ALTERNATIVES SUR LE SITE DECOYERE

Les écologistes de Wasquehal expriment leurs contre-propositions pour l'aménagement du site Decoyère dans un courrier qu'ils ont adressé à Martine Aubry et à Gérard Vignoble :
 
Madame la Présidente,
Monsieur le Maire,

Lille Métropole – Communauté Urbaine a entamé une concertation sur l'avenir du site Decoyère à la demande de la municipalité de Wasquehal. Une réunion publique a eu lieu le 30 avril dernier en Mairie de Wasquehal pour la lancer.

En fonction des éléments qui nous ont été communiqués, et malgré le dialogue qui s'est instauré, semble-t-il de longue date, entre les services de LMCU et la société Loginor, le projet qui nous est communiqué n'est pas satisfaisant car il manque de lisibilité et obère en particulier la possibilité d'amorcer de manière significative, par un aménagement visible des berges, une « trame verte et bleue » partant de la confluence du canal et de la Marque vers la Planche Epinoy.

Nous proposons donc, ainsi que vous nous y invitez, des pistes de correction du projet qui réorganisent l'espace du site Decoyère dans le prolongement du Parc Gernez-Rieux, sans pour autant remettre en cause l'offre en nombre de logements, selon le schéma sommaire que nous joignons à ce courrier.

Ces propositions se déclinent de la manière suivante :

  1. Amorcer le « Parc urbain des rives de la Marque » et rendre ainsi visible la Trame Verte et Bleue imaginée en direction de la Planche Epinoy : cela passerait par le classement en zone UP, par prolongement du Parc Urbain Gernez-Rieux, d'une bande d'environ 50m à 30m de la confluence du canal et de la Marque vers le Port du Dragon. Cette zone, pouvant représenter 6000 mètres carrés, serait traversé par une promenade sur berge, et comprendrait, outre un verger, des espaces boisés des jardins partagés et d'autres équipements déjà prévus.
Tous les wasquehaliens bénéficieraient d'un accès piétonnier et cyclable vers ce nouvel espace public, sans être obligés de passer à proximité immédiate des logements.

Il s'agirait bien entendu d'une première étape d'un projet plus ambitieux se prolongeant sur les rives de la Marque vers Croix.

  1. Les « Résidences des Jardins de la Marque » pour répondre aux objectifs de densification urbaine à proximité de la ligne de métro n°2.
Il est tout à fait possible en effet, de réaliser, sur une assiette d'un hectare, 170 beaux appartements aux normes BBC, avec balcons ou terrasses donnant sur le « Parc Urbain des rives de la Marque », dans un environnement verdoyant.
Pourquoi, en effet, faire 13 pavillons en bordure de la rue Marie Curie , face au LP Cousteau? En centre-ville, cette proposition est inadaptée et consomme beaucoup trop d'espace. L'offre en logements pavillonnaires existe déjà abondamment sur Wasquehal et peut être développée ailleurs. Enfin, cette proposition est contradictoire avec les objectifs affichés par le gouvernement dans le projet de loi en préparation sur l'augmentation de l'offre de logements.

  1. Repenser plus nettement la circulation et les stationnements sur le secteur, en faveur des modes de déplacements doux , dans une réflexion globale sur les modes de déplacements en centre-ville. La rue Marie Curie doit ainsi être réaménagée pour limiter la circulation automobile, et avec une piste cyclable vers le Parc Gernez-Rieux et la Ferme Dehaudt. A l'exception des riverains et personnes à mobilité réduite, il faut envisager que l'accès à ces installations se fasse, à partir du centre-ville et de la rue Pasteur, principalement à vélo et à pieds. Cette opération immobilière doit donc, dans le temps, se conjuguer avec la montée en charge d'une offre V'Lille sur la ville et la mise en place de points de stationnement vélo répartis dans ce quartier.
La loi sur le logement en préparation prévoit de limiter les obligations des aménageurs à un seul emplacement par logement à proximité des transports publics. En s'en tenant aux actuelles dispositions réglementaires, on peut cependant, si c'est techniquement possible, soit faire stationner les véhicules en sous-sol, soit végétaliser les aires de stationnement et, surtout, à intégrer dans notre réflexion le peuplement de ces immeubles. Enfin, installer des garages à vélos sécurisés dans ces immeubles, en prenant conseil auprès de l'ADAV.

  1. Répondre aux besoins de mixité sociale en contribuant à réduire les déplacements automobiles contraints domicile-travail  :
Dans ce cadre, notre priorité ira aux logements locatifs, qui devraient représenter les deux-tiers des appartements, dont la moitié en logements sociaux de tous types (PLS, PLAI...), en recherchant notamment l'accueil de jeunes couples et de salariés des entreprises métropolitaines. Sur le secteur, il s'agit aussi de limiter le chassé-croisé de véhicules et les conflits d'usages de plus en plus nombreux entre riverains et salariés non résidents. Une répartition équilibrée des offres de logements, du F1 au F4, peut y répondre, dans le cadre d'un parcours résidentiel qui ne fait plus de l'accession à la propriété – bien souvent, obstacle réel à la mobilité professionnelle- l'alpha et l'omega des politiques de logement.

En résumé, avec le Parc Urbain des rives de la Marque et les Résidences des Jardins de la Marque, il s'agit donc d'apporter une réponse concrète et pertinente aux objectifs communautaires et d'amorcer sur la ville un nouveau type d'urbanisme s'inscrivant de manière lisible dans la transition écologique nécessaire pour nos villes.

Persuadés de l'intérêt que vous porterez à nos propositions, nous vous prions de croire, Madame la Présidente, Monsieur le Maire, en l'expression de nos respectueuses, mais vigilantes, salutations.

Pour les militants d'Europe Ecologie Les Verts de Wasquehal

Bernard DE VEYLDER

copies :
  • Monsieur René VANDIERENDONCK, Vice Président à l'Urbanisme LMCU
  • Monsieur Gérard CAUDRON, Vice-Président au Logement LMCU
  • Monsieur Slimane TIR, Président de l'Espace Naturel Lille-Métropole

jeudi 2 mai 2013

Questions sur l'avenir du site Decoyère

 A la demande de la ville de Wasquehal, la Communauté Urbaine de Lille met en place une concertation préalable pour modifier le Plan Local d'Urbanisme, prélude à un aménagement du site Decoyère.
Ce site proche du centre ville, précédemment utilisé par l'entreprise de transports Decoyère, s'étend sur 1,7 hectares, soit 17 000 mètres carrés. Une aubaine pour des promoteurs !
La municipalité a déjà cherché, dans le passé, en 2005, 2008 et 2011, à transformer ce terrain à vocation économique .
Un promoteur, Loginor, a déposé le 14 mars dernier une demande préalable à une étude d'impact à la Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL). Le projet décrit inspire directement la modification demandée par la municipalité à la Communauté Urbaine.

Les écologistes estiment possible de concilier la réalisation de logements en centre ville, proches des moyens du métro, et de besoin d'espaces verts accessibles, de jardins familiaux, de lieux de promenade , de pistes cyclables.
La proximité du canal et du Parc Gernez-Rieux (autour de la Ferme Dehaudt) est une réelle opportunité pour prolonger autour de la berge le Parc Urbain. Les « promoteurs » du projet le savent bien et semblent en avoir tenu compte ( végétalisation, cheminements piétonniers et cyclables...), mais en mélangeant espaces bâtis (jusqu'aux pieds du canal) et espaces verts les risques sont grands de passer à côté d'un aménagement respectueux de ce voisinage.

Pourtant, de nombreuses questions se posent :

Sur l'aménagement des berges :
  • Pourquoi classer toute la zone en zone urbaine à dominante habitat, alors qu'en 2011, on avait prévu, vers les berges, une zone « EBC » (Espace boisé classé) ? On pourrait aussi classer une bande suffisamment large le long du canal en zone UP (Parc Urbain Gernez-Rieux prolongé vers les berges sur un tiers de la surface du site , par exemple), ce qui laisserait déjà pas mal d'espace pour les constructions ?On pourrait aussi y mettre des jardins familiaux dont la demande augmente.
  • Les promoteurs ne sont pas spécialement connus comme des aménageurs d'espaces verts : même si Loginor va au bout de sa démarche, ce qui n'est pas sûr, quelles garanties légales disposerait-on que le promotteur respecte et mène dans le respect de l'environnement le projet qu'il a déposé ?

Sur les bâtiments d'habitation :
  • Pourquoi faire de l'habitat pavillonnaire en centre ville ? On n'en manque pas sur la ville ni ailleurs, cela prend beaucoup d'espace au sol au détriment de l'espace public, et est-ce le besoin le plus urgent ?Pourquoi, de plus, le faire en front à rue ?
  • Pourquoi ne pas prévoir plutôt, sur une assiette plus restreinte de beaux petits collectifs en R +3 ou 4, dans un espace verdoyant, principalement réservés à la location, par exemple pour des jeunes couples ou des salariés venant travailler sur le secteur ? On sait faire dans des villes voisines et on doit en effet pouvoir, sur 1 hectare proposer un nombre équivalent ou à peine inférieur de logements, tout en gardant un espace vert collectif et des emplacements de stationnement suffisants . Le public visé et la proximité du métro devraient d'ailleurs limiter le nombre de véhicules de résidents.
    La « ville dense » n'est pas antinomique avec une ville disposant de parcs publics agréables, et le site se prête à ce type de partage équilibré... à condition de le vouloir.
    L'ouverture affichée du Maire à des aménagements serait bien plus crédible s'il n"y avait pas des précédents fâcheux.

    PS : certains participants à la réunion publique se sont inquiétés à juste titre des risques concernant le trafic automobile dans le secteur. Ce risque est réel si, à Wasquehal, on ne change pas de "logiciel" en matière de déplacements en ville, en proposant un plan articulant l'encouragement aux déplacements "doux" (vélo, marche à pieds) et transports en commun. Espérons que la semaine du vélo, organisée par la municipalité avec l'ADAV, ne soit pas qu'un coup de comm' , mais une volonté de créer les conditions d'un usage quotidien du vélo en toute sécurité .