Agoravox dévoile le pot-aux-roses :
http://mobile.agoravox.fr/actualites/societe/article/accord-nucleaire-londres-edf-les-142527
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mardi 22 octobre 2013
dimanche 20 octobre 2013
Enquête publique sur l'avenir de la friche Decoyère
L'enquête publique (qui portera, non sur
le projet en soi, mais sur le classement de toute la zone en
zone constructible pour des logements) aura lieu du
mardi 29 octobre au mardi 3 décembre inclus. L'objet
de cette enquête est le suivant : opération d’aménagement de
terrains situés à la confluence entre le canal de Roubaix, la
Marque Rivière et la rue Marie Curie pour développer un
programme de logements.
Le commissaire enquêteur se tiendra à la
disposition du public à la mairie de Wasquehal le
mardi 12 novembre de 14h à 17h. Le dossier
d'enquête est quant à lui consultable au service urbanisme à
partir du 29 octobre.
C'est le moment d'écrire ce que nous
pensons. Voir à ce sujet :
ou
samedi 19 octobre 2013
Procès contre Gérard Vignoble : "Une gestion calamiteuse", déclare le Procureur
Ignace
MOTTE, militant d'Europe-Ecologie-Les Verts et Conseiller municipal
Wasquehal Autrement, s'est porté partie civile suite à la
convocation de Gérard Vignoble devant le tribunal correctionnel, ce
jeudi 17 octobre. Le Maire de Wasquehal y est prévenu d'avoir
détourné 74 000 euros de fonds publics. Ignace a assisté au procès
et nous avons souhaité l'interroger.
Question
: Ignace, pourquoi t'es-tu porté partie civile ?
Réponse: Dès réception des documents, il y a une semaine, j’ai envoyé un courrier personnel à tous les conseillers municipaux en leur demandant de prendre leur responsabilité. Mais je constate que la majorité du Conseil Municipal a choisi, d'une part, de dissimuler le plus longtemps possible la convocation de la mairie devant le tribunal correctionnel, alors que une demande avait été reçue le 27 juin; d'autre part, la majorité a choisi de désigner le Premier Adjoint pour se porter partie civile, ainsi que le cabinet d'avocats déjà conseil du Maire, ce qui ressemble fort à un conflit d'intérêt.
Réponse: Dès réception des documents, il y a une semaine, j’ai envoyé un courrier personnel à tous les conseillers municipaux en leur demandant de prendre leur responsabilité. Mais je constate que la majorité du Conseil Municipal a choisi, d'une part, de dissimuler le plus longtemps possible la convocation de la mairie devant le tribunal correctionnel, alors que une demande avait été reçue le 27 juin; d'autre part, la majorité a choisi de désigner le Premier Adjoint pour se porter partie civile, ainsi que le cabinet d'avocats déjà conseil du Maire, ce qui ressemble fort à un conflit d'intérêt.
L'absence
de volonté réelle de défendre les intérêts de la ville s'est
clairement manifestée ce jeudi par les manœuvres de l'avocate
désignée par la majorité visant, en vain, à reporter le jugement
"au motif que le conseil a été averti trop tardivement"
(!), ce qui est un comble, et son silence sur les faits
reprochés au maire.
Pour
ces raisons et pour avoir accès au dossier , je me suis porté
partie civile.
Question: Qu'as-tu retenu de la longue audience à laquelle tu as assisté?
Réponse: Sur la forme, je ne m’attendais pas a assister au premier rang à six heures d’audience pour entendre démonter le système Vignoble, c’est une petite revanche personnelle devant ceux qui se sont payé ma tête quand je passe 20 minutes en conseil municipal lors du budget pour analyser la gestion municipale .
Question: Qu'as-tu retenu de la longue audience à laquelle tu as assisté?
Réponse: Sur la forme, je ne m’attendais pas a assister au premier rang à six heures d’audience pour entendre démonter le système Vignoble, c’est une petite revanche personnelle devant ceux qui se sont payé ma tête quand je passe 20 minutes en conseil municipal lors du budget pour analyser la gestion municipale .
Sur
le fond, au-delà des seuls faits incriminés, sur lesquels le juge
aura à se prononcer, j'ai au moins constaté la convergence du
Procureur et ...de l'avocat même de Gérard Vignoble avec mon
analyse pour décrire la gestion "calamiteuse" de la ville
(ce sont les mots du Procureur) , voire de gestion "anarchique"
( mots de l'avocat de Monsieur Vignoble).
Bien entendu, l'avocat du Maire évoque cette gestion catastrophique pour minimiser la responsabilité du maire, repousser la responsabilité sur d’autre et ne pas rembourser les sommes détournées.
Bien entendu, l'avocat du Maire évoque cette gestion catastrophique pour minimiser la responsabilité du maire, repousser la responsabilité sur d’autre et ne pas rembourser les sommes détournées.
Mais
c'est quand même incroyable d'imaginer qu'avec une expérience
revendiquée de 36 années de majorat, et trois mandats de
parlementaire, Monsieur Vignoble ne connaisse pas les lois qu'il a
lui-même votées, comme l'a rappelé le juge.
La
méthode Coué utilisée par le prévenu pour se délivrer des
brevets de satisfactions n’a pas eu d’effet sur les juges qui ont
cité plusieurs fois l’impossibilité pour les directeurs des
services successifs, entendus lors de l’enquête, de faire les
réformes nécessaires.
Question :
Que penses-tu du réquisitoire ?
Le
Procureur, dans son réquisitoire, déclare que Gérard Vignoble a
"concentré tous les pouvoirs", "privatisé la
fonction de maire" et « qu'un véritable système a
été mis en place» pour laisser passer les détournements de fonds.
C'est un réquisitoire sérieux et impressionnant puisqu’il
réclame deux ans de prison (avec sursis), trois ans de privation des
droits civiques, et 30 000 euros d’amende.
Nous saurons, le 28 novembre prochain, quelle décision aura pris le juge, pour sa part. En ce qui me concerne je vais continuer de demander un audit complet de la gestion de la ville par un expert comptable expérimenté que nous pourrions choisir avec l’ensemble du conseil municipal.
propos recueillis par Bernard DE VEYLDER
Nous saurons, le 28 novembre prochain, quelle décision aura pris le juge, pour sa part. En ce qui me concerne je vais continuer de demander un audit complet de la gestion de la ville par un expert comptable expérimenté que nous pourrions choisir avec l’ensemble du conseil municipal.
propos recueillis par Bernard DE VEYLDER
dimanche 13 octobre 2013
Semaine de 4,5 jours : un communiqué plein de bon sens...
Celui du SGEN-CFDT, prône le dialogue et refuse les récupérations par la droite:
http://www.cfdt.fr/portail/prod_169335/semaine-de-4-5-jours-preferer-le-dialogue-plutot-que-la-polemique
http://www.cfdt.fr/portail/prod_169335/semaine-de-4-5-jours-preferer-le-dialogue-plutot-que-la-polemique
samedi 12 octobre 2013
Deux familles sur huit mille cinq cent...
Oui, deux familles sur huit mille cinq cent affolent les prétendants de droite à la mairie, qui courent après les électeurs du Front National. Une pétition circule en ville...
Comme d'habitude, au lieu de solliciter l'intelligence des citoyens, on attise les peurs irrationnelles.
Il y a environ 2000 citoyens roumains de la minorité rom sur la Communauté Urbaine, soit dit en passant, à peine plus qu'il y a cinq ans. Cela fait donc un peu moins de 2 personnes pour 1000 habitants. Si chaque commune de la Métropole mettait en oeuvre sa solidarité à hauteur de sa population, cela représenterait pour Wasquehal 40 citoyens roumains pour 20000 habitants, ce qui serait bien moins que l'évolution de la population wasquehalienne des dernières années, mais avec deux familles de plus, on n'y est même pas!
Au passage, le Conseil Municipal n'a pas délibéré chaque fois qu'on a accueilli de nouveaux habitants sur la commune, et pourtant, c'est ce que demande une candidate qui proclame qu'elle veut Wasquehal...pour tous! Pour tous peut-être, mais pas ceux-là!
Certains veulent leur imposer des règles qu'ils respectent déjà : Ainsi, l'obligation scolaire; dès lors qu'ils le peuvent, et ne sont pas soumis à l'errance - et même s'ils le sont - ces citoyens scolarisent leurs enfants. Par exemple, malgré les expulsions du Galon d'eau, la quasi-totalité des enfants Roms scolarisés dans la commune de Roubaix... continuent d'aller en classe!
On leur reproche de vivre de mendicité, voire d'activités illicites, mais, pour le moment, seule une vingtaine de métiers leur sont ouverts! Les parlementaires d'Europe Ecologie Les Verts souhaitent d'ailleurs que soient levées dès maintenant les restrictions à l'emploi qui de toute façon devraient l'être au 1er janvier 2014.
De nombreux exemples étrangers (il y a 150 000 roms en Italie) et même quelques exemples français montrent que, comme les ascendants étrangers d'un français sur quatre, les citoyens roumains de la minorité Rom, là où ils peuvent s'installer dans la durée, participent pleinement à la vie de la cité, à l'activité économique. L'exemple de la commune d'Indre, dans la banlieue nantaise, le prouve abondamment:
http://m.pays-de-la-loire.france3.fr/2013/09/30/indre-la-commune-qui-prouve-que-manuel-valls-se-trompe-avec-les-roms-328653.html
Certes, comme partout, il y a des gens qui ne respectent pas les règles collectives, mais de nombreux exemples quotidiens démontrent que les incivilités et le non respect des lois sont malheureusement des plaies qui concernent des citoyens de toutes origines.
Comme d'habitude, au lieu de solliciter l'intelligence des citoyens, on attise les peurs irrationnelles.
Il y a environ 2000 citoyens roumains de la minorité rom sur la Communauté Urbaine, soit dit en passant, à peine plus qu'il y a cinq ans. Cela fait donc un peu moins de 2 personnes pour 1000 habitants. Si chaque commune de la Métropole mettait en oeuvre sa solidarité à hauteur de sa population, cela représenterait pour Wasquehal 40 citoyens roumains pour 20000 habitants, ce qui serait bien moins que l'évolution de la population wasquehalienne des dernières années, mais avec deux familles de plus, on n'y est même pas!
Au passage, le Conseil Municipal n'a pas délibéré chaque fois qu'on a accueilli de nouveaux habitants sur la commune, et pourtant, c'est ce que demande une candidate qui proclame qu'elle veut Wasquehal...pour tous! Pour tous peut-être, mais pas ceux-là!
Certains veulent leur imposer des règles qu'ils respectent déjà : Ainsi, l'obligation scolaire; dès lors qu'ils le peuvent, et ne sont pas soumis à l'errance - et même s'ils le sont - ces citoyens scolarisent leurs enfants. Par exemple, malgré les expulsions du Galon d'eau, la quasi-totalité des enfants Roms scolarisés dans la commune de Roubaix... continuent d'aller en classe!
On leur reproche de vivre de mendicité, voire d'activités illicites, mais, pour le moment, seule une vingtaine de métiers leur sont ouverts! Les parlementaires d'Europe Ecologie Les Verts souhaitent d'ailleurs que soient levées dès maintenant les restrictions à l'emploi qui de toute façon devraient l'être au 1er janvier 2014.
De nombreux exemples étrangers (il y a 150 000 roms en Italie) et même quelques exemples français montrent que, comme les ascendants étrangers d'un français sur quatre, les citoyens roumains de la minorité Rom, là où ils peuvent s'installer dans la durée, participent pleinement à la vie de la cité, à l'activité économique. L'exemple de la commune d'Indre, dans la banlieue nantaise, le prouve abondamment:
http://m.pays-de-la-loire.france3.fr/2013/09/30/indre-la-commune-qui-prouve-que-manuel-valls-se-trompe-avec-les-roms-328653.html
Certes, comme partout, il y a des gens qui ne respectent pas les règles collectives, mais de nombreux exemples quotidiens démontrent que les incivilités et le non respect des lois sont malheureusement des plaies qui concernent des citoyens de toutes origines.
mardi 8 octobre 2013
Monsieur Vignoble au Tribunal correctionnel : les intérêts de la commune doivent être correctement défendus
Monsieur Vignoble a annoncé qu'il était convoqué au Tribunal correctionnel le 17 octobre.
La municipalité a été avisée de cette convocation le 27 juin dernier. Pourquoi le Conseil Municipal n'en a-t-il pas été avisé?
Les faits reprochés au Maire lui ont été notifiés en même temps et il a disposé du temps nécessaire pour assurer sa défense.
Le premier adjoint, agissant comme représentant de la ville en lieu et place du maire, mis en cause, demande au Conseil Municipal de délibérer en urgence le 14 octobre pour que la ville, comme c'est son droit, se porte partie civile, mais:
- il se propose de représenter la ville, alors que chacun connaît sa proximité avec le Maire;
- il propose pour défendre la ville un cabinet d'avocats connu pour avoir défendu les décisions de la majorité municipale.
Les écologistes et leurs élus au Conseil Municipal proposeront qu'un cabinet d'avocats indépendant de la municipalité soit désigné pour éviter tout conflit d'intérêt.
Les écologistes wasquehaliens souhaitent pour une vie publique assainie que la justice éclaire les citoyens sur les méthodes de gestion de la ville fort surprenantes signalées par la Cour Régionale des Comptes:
http://www.ccomptes.fr/Publications/Publications/Commune-Wasquehal-Nord
Les faits sur lesquels Monsieur Vignoble devra se justifier sont désormais publics:
Comme le rappelle la belle citation en ouverture du site de cette institution :
« La société a le droit de demander compte à tout agent public de son administration. » (Article 15 de la déclaration des droits de l'homme et du citoyen) , et le maire est, de fait, un agent public, le premier magistrat de sa commune.
La municipalité a été avisée de cette convocation le 27 juin dernier. Pourquoi le Conseil Municipal n'en a-t-il pas été avisé?
Les faits reprochés au Maire lui ont été notifiés en même temps et il a disposé du temps nécessaire pour assurer sa défense.
Le premier adjoint, agissant comme représentant de la ville en lieu et place du maire, mis en cause, demande au Conseil Municipal de délibérer en urgence le 14 octobre pour que la ville, comme c'est son droit, se porte partie civile, mais:
- il se propose de représenter la ville, alors que chacun connaît sa proximité avec le Maire;
- il propose pour défendre la ville un cabinet d'avocats connu pour avoir défendu les décisions de la majorité municipale.
Les écologistes et leurs élus au Conseil Municipal proposeront qu'un cabinet d'avocats indépendant de la municipalité soit désigné pour éviter tout conflit d'intérêt.
Les écologistes wasquehaliens souhaitent pour une vie publique assainie que la justice éclaire les citoyens sur les méthodes de gestion de la ville fort surprenantes signalées par la Cour Régionale des Comptes:
http://www.ccomptes.fr/Publications/Publications/Commune-Wasquehal-Nord
Les faits sur lesquels Monsieur Vignoble devra se justifier sont désormais publics:
Comme le rappelle la belle citation en ouverture du site de cette institution :
« La société a le droit de demander compte à tout agent public de son administration. » (Article 15 de la déclaration des droits de l'homme et du citoyen) , et le maire est, de fait, un agent public, le premier magistrat de sa commune.
lundi 7 octobre 2013
Pourquoi les élèves du primaire sont-ils fatigués?
Une maman d'élève de Hem, interrogée par Nord-Eclair, tient des propos qui me laissent perplexe: "Cette demi-journée le fatigue davantage, du coup, c'est parfois compliqué de gérer les devoirs quand il rentre de l'école!"
Cela me laisse perplexe, car je connais les textes officiels .
Un enseignant peut donner à ses élèves, un travail oral (lecture ou recherche par exemple) ou des leçons à apprendre à la maison, mais les devoirs écrits se font à l'école primaire,avec l'aide du professeur et sous sa vigilante attention, mais pas à la maison. Il n'y a pas moins de 6 rappels à l'ordre de 1956 à 1995 pour rappeler cette règle. Et cela en termes clairs: "il reste interdit dans l'enseignement élémentaire de donner des travaux écrits à exécuter à la maison ou en étude", écrit par exemple une instruction de 1971.
Pourtant, dans trop d'écoles, la pratique des devoirs donnés à la maison persiste, malgré les propos récents de Vincent Peillon, qui justifiait ainsi leur interdiction : "Parce que nous souhaitons une société juste, nous voulons une école qui offre à tous les mêmes chances de réussite. Cela passe par le fait d'accompagner tous les élèves dans leur travail personnel, plutôt que de les abandonner à leurs ressources privées, y compris financières, comme c'est trop le cas aujourd'hui."
Non seulement les devoirs faits à la maison sont une source de profondes inégalités, mais aussi, ils sont une source de fatigue, quand nos élèves essaient de faire consciencieusement le travail donné, surtout quand ils peinent à y arriver.
Quand l'ensemble du corps enseignant aura compris ce qui relève pourtant d'une évidence, et avec eux certains parents qui y voient- bien à tort- le moyen pour leur enfant d'avoir un parcours scolaire d'excellence, alors nos enfants seront moins fatigués après un mois de reprise.
Il y a d'autres choses qui fatiguent:
- Les activités dont on ne comprend pas le sens, par exemple. L'élève en difficulté, quelles qu'en soient les raisons, se fatigue tant qu'on ne l'a pas mis sur la voie de la compréhension, ou il se décourage. De même, les bricolages qu'on a imposé aux élèves dans certaines "TAP" insuffisamment réfléchies .
- La sur-consommation par certains jeunes d'activités extra-scolaires.
- La présence trop longue devant un écran de télé , d'ordinateur ou de console de jeu...
On peut reprocher beaucoup de choses à la façon dont certaines mairies ont mis en oeuvre les rythmes scolaires : improvisation, qualité insuffisante des activités péri-éducatives...; on peut aussi regretter que les aides de l'Etat soient trop chichement attribuées, notamment aux communes pauvres.
Les arguments ne manquent donc pas pour ajuster le tir en matière de rythmes scolaires, il me semble donc inutile d'évoquer celui de la fatigue.
Cela me laisse perplexe, car je connais les textes officiels .
Un enseignant peut donner à ses élèves, un travail oral (lecture ou recherche par exemple) ou des leçons à apprendre à la maison, mais les devoirs écrits se font à l'école primaire,avec l'aide du professeur et sous sa vigilante attention, mais pas à la maison. Il n'y a pas moins de 6 rappels à l'ordre de 1956 à 1995 pour rappeler cette règle. Et cela en termes clairs: "il reste interdit dans l'enseignement élémentaire de donner des travaux écrits à exécuter à la maison ou en étude", écrit par exemple une instruction de 1971.
Pourtant, dans trop d'écoles, la pratique des devoirs donnés à la maison persiste, malgré les propos récents de Vincent Peillon, qui justifiait ainsi leur interdiction : "Parce que nous souhaitons une société juste, nous voulons une école qui offre à tous les mêmes chances de réussite. Cela passe par le fait d'accompagner tous les élèves dans leur travail personnel, plutôt que de les abandonner à leurs ressources privées, y compris financières, comme c'est trop le cas aujourd'hui."
Non seulement les devoirs faits à la maison sont une source de profondes inégalités, mais aussi, ils sont une source de fatigue, quand nos élèves essaient de faire consciencieusement le travail donné, surtout quand ils peinent à y arriver.
Quand l'ensemble du corps enseignant aura compris ce qui relève pourtant d'une évidence, et avec eux certains parents qui y voient- bien à tort- le moyen pour leur enfant d'avoir un parcours scolaire d'excellence, alors nos enfants seront moins fatigués après un mois de reprise.
Il y a d'autres choses qui fatiguent:
- Les activités dont on ne comprend pas le sens, par exemple. L'élève en difficulté, quelles qu'en soient les raisons, se fatigue tant qu'on ne l'a pas mis sur la voie de la compréhension, ou il se décourage. De même, les bricolages qu'on a imposé aux élèves dans certaines "TAP" insuffisamment réfléchies .
- La sur-consommation par certains jeunes d'activités extra-scolaires.
- La présence trop longue devant un écran de télé , d'ordinateur ou de console de jeu...
On peut reprocher beaucoup de choses à la façon dont certaines mairies ont mis en oeuvre les rythmes scolaires : improvisation, qualité insuffisante des activités péri-éducatives...; on peut aussi regretter que les aides de l'Etat soient trop chichement attribuées, notamment aux communes pauvres.
Les arguments ne manquent donc pas pour ajuster le tir en matière de rythmes scolaires, il me semble donc inutile d'évoquer celui de la fatigue.
dimanche 6 octobre 2013
Intervention à la Fête de la rose
Intervention
à la Fête de la Rose de Wasquehal
6 octobre
2013
Monsieur le
Député Européen,
Mesdames et
Messieurs les élus,
Chers amis,
C'est
un grand plaisir pour moi de répondre à votre invitation et de
pouvoir ainsi vous saluer au nom des militants d'Europe Ecologie Les
Verts de Wasquehal et de la région.
Je
regrette l'absence de Madame Christiane Taubira , retenue par ses
obligations ministérielles. J'ai eu l'occasion de l'écouter, il y a
quelques années à Roubaix, et, beaucoup plus récemment, à nos
journées d'été de Marseille.
J'aurais
aimé lui redire que nous apprécions sa façon de faire de la
politique en s'adressant à l'intelligence des citoyens, plutôt
qu'en surfant sur les peurs.
En promouvant un nouveau logiciel
politique, adapté aux temps nouveaux, plutôt qu'en aménageant
tant bien que mal un logiciel ancien, façonné par la droite
libérale et autoritaire, qui n'a plus pour lui que la force de
l'habitude.
Face
à la crise multiforme dans laquelle notre pays et le monde se
débattent, il y a au fond de chacun d'entre nous deux tendances
contradictoires : la tendance au repli identitaire, ou la
recherche de réponses nouvelles aux défis qui nous sont posés.
C'est
parce que nous sommes convaincus qu'il faut construire des réponses
nouvelles, qu'en tant que force politique, Europe Ecologie les Verts
a choisi, dans ce moment difficile, d'accepter des responsabilités
gouvernementales, comme nous avons accepté dans notre région, au
moins depuis l'accès à la présidence de la région Nord
Pas-de-Calais de Marie Christine Blandin, d'assumer des
responsabilités publiques à tous les niveaux.
Sans
cesser d'être nous-mêmes, nous voulons être un parti des
solutions.
Quels
sont les défis auxquels nous avons à répondre ensemble, de
Wasquehal à l'échelon européen, au moins ? Je n'en citerai
que deux aujourd'hui, car ils ont un écho local :
D'abord, le
défi du renouveau démocratique et citoyen.
La
montée de l'abstention et des votes de défiance doit nous amener à
réformer nos institutions, parfois encore empreintes d'un lointain
passé féodal, comme à Wasquehal :
- Renforcer la participation et le contrôle des citoyens sur les décisions publiques,
- Mettre fin au cumul des fonctions qui s'est fortement développé depuis la 5e République, et mettre fin au cumul dans le temps, et aux mauvaises habitudes qu'il entraîne.
Je
rends ici hommage à celles et ceux qui, ici, dans l'opposition, ont
su agir pour plus de transparence et pour le respect de nos lois et
règlements par un exécutif qui l'oubliait souvent, tandis que
d'autres ont choisi de fermer les yeux, voire de changer de bord
politique .
Si
je peux me féliciter de la résurrection du Parti Socialiste à
Wasquehal, après des années d'errements, je dois dire que la
création d'un groupe d'Europe Ecologie Les Verts dans notre commune
répond à une forte volonté de changement des pratiques politiques
à Wasquehal. EELV Wasquehal m'a fait l'honneur de me choisir comme
premier des écologistes, et, à ce titre, d'exprimer le souhait
d'être à la tête d'une liste de rassemblement. C'est d'ailleurs
pour organiser cette compétition légitime que nous souhaitons
l'organisation de primaires citoyennes. Nous ne doutons pas cependant
que nous trouverons un accord politique entre nous.
Ensuite, le
défi de la transition énergétique,
Notre
dépendance aux énergies fossiles, et le nucléaire est aussi une
énergie fossile, c'était en 2012 un coût de 68, 5 milliards
d'euros, soit davantage que le déficit de la balance commerciale
française.
Cette
dépendance a de graves conséquences environnementales : c'est
le dérèglement climatique, qui a un coût de plus en plus élevé.
Cette
dépendance a aussi de graves conséquences sanitaires : hausse
importante des maladies respiratoires et des décès prématurés
particulièrement ici-même, où chaque montée des températures se
traduit par des pics de pollution.
Nous
devons impérativement sortir de cette dépendance, qui pénalise
davantage les catégories sociales défavorisées : précarité
énergétique, sites pollués, on sait ce que cela veut dire dans
notre métropole . La transition énergétique, c'est une question
sociale.
Les
mesures que nous prenons et que nous prendrons ensemble à tous
niveaux, et je l'espère, ensemble, jusqu'au niveau communal, pour
réduire significativement cette dépendance énergétique, seront
vertueuses si elles sont socialement justes :
- C'est bon pour notre commerce extérieur ;
- C'est bon pour l'emploi : le développement des transports publics dans la métropole, sous la responsabilité d'Eric Quiquet, c'est plus de 300 emplois en plus l'an dernier ; la réhabilitation thermique des logements, voulue par Cécile Duflot, se traduirait dans notre commune, si on rénove progressivement les 6000 logements antérieurs à 1975, par un volume annuel d'emplois au minimum comparable, sans compter les impacts sur notre plate-forme du bâtiment !
- C'est bon pour le portefeuille de nos ménages, par la baisse des dépenses d'énergie.
Voilà
au minimum deux défis que nous devons relever en commun, si nous
voulons au-delà même que les prochaines échéances municipales
soient l'occasion de porter une nouvelle promesse générationnelle
aux wasquehaliens.
Je
vous remercie de votre attention.
Bernard
DE VEYLDER
samedi 5 octobre 2013
Aménagement de la friche Decoyère : suite
L'avantage incontestable d'être dans la majorité d'une municipalité, c'est qu'on peut parler le dernier et dire à peu près n'importe quoi sans risque d'être contredit.
Monsieur Hanicotte s'est livré à cet exercice facile lors du dernier conseil municipal pour critiquer le contre-projet des écologistes.
Les écologistes ne contestent pas qu'il soit intéressant de construire des logements sur ce lieu proche du métro. Mais ils disent que sur une bande d'environ un tiers du terrain, la partie de la parcelle qui longe la Marque, il convient de prolonger le Parc Gernez-rieux en amorçant, sur la rive, un futur "Parc des Rives de la Marque". Il s'agit de conforter la trame verte et bleue qui peut constituer le futur poumon vert de la commune, et de créer un lieu public qui commencera à compenser les espaces verts perdus depuis quelques décennies.
Est-ce contradictoire avec la volonté communautaire de créer des logements sur le site? Non.
En effet, le promoteur sollicité par le projet a trouvé la plus mauvaise solution pour occuper une partie de l'espace dans le centre ville : y mettre de l'habitat pavillonnaire le long de la rue Marie Curie, face au LP Cousteau. Ce choix est coûteux en espaces au sol, et qui plus est c'est un choix contestable du point de vue de la maîtrise de l'énergie.A tout prendre, des maisons de ville mitoyennes seraient plus avantageuses. Les constructions mitoyennes limitent les pertes d'énergie et les coûts de viabilisation (réseaux d'énergie, d'eau, d'assainissement...).
Les écologistes, pour leur part, afin de libérer un espace qui profitera à tous les Wasquehaliens, proposent la construction de beaux immeubles un peu plus hauts, de deux à quatre étages, mais avec vue sur le canal ou la Marque, dans un environnement boisé ou jardiné (jardins familiaux) .
Un peu plus hauts : si la hauteur des bâtiments est inférieure à cinq étages hors sol cela permet un déplacement vertical sans aide mécanique, mais pourquoi, en centre-ville fortemement urbanisé, faudrait-il limiter à deux étages? De plus, des bâtiments bien orientés, dont la hauteur ne dépasse jamais la largeur des espaces entre chaque immeuble, ce que nous proposons, permettent un meilleur accès au soleil pour tous.
On fait, dans des villes voisines, de très beaux petits immeubles, mêlant location et accession à la propriété.
En tout cas, nous serions parfaitement conformes au principe de "ville dense" que préconise maintenant Lille Métropole, ville "dense" ne signifiant pas ville sans espaces verts publics, bien au contraire.
Certains opposants ont évoqué les conséquences possibles sur la circulation et le stationnement. C'est en effet un risque si, comme dans d'autres quartiers, comme au Grand Cottignies, il y a près de deux voitures par foyer.
Pour éviter cela, on peut agir sur deux leviers: l'offre alternative de transports et la cible de peuplement.
Concernant l'offre alternative, bien entendu, il y a le métro, qui doit être avancé comme atout auprès des futurs habitants, de même que les nombreux commerces de proximité. Mais nous devons compléter cette offre en développant les aménagements cyclables, notamment le long du canal et vers les Avenues de Flandre et de la Marne. Nous pouvons enfin, pour les déplacements encore mal desservis par les transports publics, proposer une station de Lilas Autopartage, organiser comme à Marcq en Baroeul le co-voiturage...
Concernant la cible de peuplement, dans la partie locative, nous devons faire une place conséquente aux jeunes couples, et aux salariés des entreprises du secteur, afin de limiter leurs déplacements domicile-travail, et même envisager, compte tenu de la proximité des universités, quelques studios pour étudiants, qui font tant défaut à l'heure actuelle.
Nous renouvellerons ces propositions lors de l'enquête publique et auprès de LMCU.
Monsieur Hanicotte s'est livré à cet exercice facile lors du dernier conseil municipal pour critiquer le contre-projet des écologistes.
Les écologistes ne contestent pas qu'il soit intéressant de construire des logements sur ce lieu proche du métro. Mais ils disent que sur une bande d'environ un tiers du terrain, la partie de la parcelle qui longe la Marque, il convient de prolonger le Parc Gernez-rieux en amorçant, sur la rive, un futur "Parc des Rives de la Marque". Il s'agit de conforter la trame verte et bleue qui peut constituer le futur poumon vert de la commune, et de créer un lieu public qui commencera à compenser les espaces verts perdus depuis quelques décennies.
Est-ce contradictoire avec la volonté communautaire de créer des logements sur le site? Non.
En effet, le promoteur sollicité par le projet a trouvé la plus mauvaise solution pour occuper une partie de l'espace dans le centre ville : y mettre de l'habitat pavillonnaire le long de la rue Marie Curie, face au LP Cousteau. Ce choix est coûteux en espaces au sol, et qui plus est c'est un choix contestable du point de vue de la maîtrise de l'énergie.A tout prendre, des maisons de ville mitoyennes seraient plus avantageuses. Les constructions mitoyennes limitent les pertes d'énergie et les coûts de viabilisation (réseaux d'énergie, d'eau, d'assainissement...).
Les écologistes, pour leur part, afin de libérer un espace qui profitera à tous les Wasquehaliens, proposent la construction de beaux immeubles un peu plus hauts, de deux à quatre étages, mais avec vue sur le canal ou la Marque, dans un environnement boisé ou jardiné (jardins familiaux) .
Un peu plus hauts : si la hauteur des bâtiments est inférieure à cinq étages hors sol cela permet un déplacement vertical sans aide mécanique, mais pourquoi, en centre-ville fortemement urbanisé, faudrait-il limiter à deux étages? De plus, des bâtiments bien orientés, dont la hauteur ne dépasse jamais la largeur des espaces entre chaque immeuble, ce que nous proposons, permettent un meilleur accès au soleil pour tous.
On fait, dans des villes voisines, de très beaux petits immeubles, mêlant location et accession à la propriété.
En tout cas, nous serions parfaitement conformes au principe de "ville dense" que préconise maintenant Lille Métropole, ville "dense" ne signifiant pas ville sans espaces verts publics, bien au contraire.
Certains opposants ont évoqué les conséquences possibles sur la circulation et le stationnement. C'est en effet un risque si, comme dans d'autres quartiers, comme au Grand Cottignies, il y a près de deux voitures par foyer.
Pour éviter cela, on peut agir sur deux leviers: l'offre alternative de transports et la cible de peuplement.
Concernant l'offre alternative, bien entendu, il y a le métro, qui doit être avancé comme atout auprès des futurs habitants, de même que les nombreux commerces de proximité. Mais nous devons compléter cette offre en développant les aménagements cyclables, notamment le long du canal et vers les Avenues de Flandre et de la Marne. Nous pouvons enfin, pour les déplacements encore mal desservis par les transports publics, proposer une station de Lilas Autopartage, organiser comme à Marcq en Baroeul le co-voiturage...
Concernant la cible de peuplement, dans la partie locative, nous devons faire une place conséquente aux jeunes couples, et aux salariés des entreprises du secteur, afin de limiter leurs déplacements domicile-travail, et même envisager, compte tenu de la proximité des universités, quelques studios pour étudiants, qui font tant défaut à l'heure actuelle.
Nous renouvellerons ces propositions lors de l'enquête publique et auprès de LMCU.
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