dimanche 13 octobre 2013

Semaine de 4,5 jours : un communiqué plein de bon sens...

Celui du SGEN-CFDT, prône le dialogue et refuse les récupérations par la droite:

http://www.cfdt.fr/portail/prod_169335/semaine-de-4-5-jours-preferer-le-dialogue-plutot-que-la-polemique

samedi 12 octobre 2013

Deux familles sur huit mille cinq cent...

Oui, deux familles sur huit mille cinq cent affolent les prétendants de droite à la mairie, qui courent après les électeurs du Front National. Une pétition circule en ville...
Comme d'habitude, au lieu de solliciter l'intelligence des citoyens, on attise les peurs irrationnelles.

Il y a environ 2000 citoyens roumains de la minorité rom sur la Communauté Urbaine, soit dit en passant, à peine plus qu'il y a cinq ans. Cela fait donc un peu moins de 2 personnes pour 1000 habitants.  Si chaque commune de la Métropole mettait en oeuvre sa solidarité à hauteur de sa population, cela représenterait pour Wasquehal 40 citoyens roumains pour 20000 habitants, ce qui serait bien moins que l'évolution de la population wasquehalienne des dernières années, mais avec deux familles de plus, on n'y est même pas!

Au passage, le Conseil Municipal n'a pas délibéré chaque fois qu'on a accueilli de nouveaux habitants sur  la commune, et pourtant, c'est ce que demande une candidate qui proclame qu'elle veut Wasquehal...pour tous! Pour tous peut-être, mais pas ceux-là!

Certains veulent leur imposer des règles qu'ils respectent déjà : Ainsi, l'obligation scolaire; dès lors qu'ils le peuvent, et ne sont pas soumis à l'errance - et même s'ils le sont - ces citoyens scolarisent leurs enfants. Par exemple, malgré les expulsions du Galon d'eau, la quasi-totalité des enfants Roms scolarisés dans la commune de Roubaix... continuent d'aller en classe!

On leur reproche de vivre de mendicité, voire d'activités illicites, mais, pour le moment, seule une vingtaine de métiers leur sont ouverts! Les parlementaires d'Europe Ecologie Les Verts souhaitent d'ailleurs que soient levées dès maintenant les restrictions à l'emploi qui de toute façon devraient l'être au 1er janvier 2014.

De nombreux exemples étrangers (il y a 150 000 roms en Italie)  et même quelques exemples français montrent que, comme les ascendants étrangers d'un français sur quatre, les citoyens roumains de la minorité Rom, là où ils peuvent s'installer dans la durée, participent pleinement  à la vie de la cité, à l'activité économique. L'exemple de la commune d'Indre, dans la banlieue nantaise, le prouve abondamment:

http://m.pays-de-la-loire.france3.fr/2013/09/30/indre-la-commune-qui-prouve-que-manuel-valls-se-trompe-avec-les-roms-328653.html

Certes, comme partout, il y a des gens qui ne respectent pas les règles collectives, mais de nombreux exemples quotidiens démontrent que les incivilités et le non respect des lois sont malheureusement des plaies qui concernent des citoyens de toutes origines.


mardi 8 octobre 2013

Monsieur Vignoble au Tribunal correctionnel : les intérêts de la commune doivent être correctement défendus

Monsieur Vignoble a annoncé qu'il était convoqué au Tribunal correctionnel le 17 octobre.

La municipalité a été avisée de cette convocation le 27 juin dernier. Pourquoi le Conseil Municipal n'en a-t-il pas été avisé?

Les faits reprochés au Maire  lui ont été notifiés en même temps et il a disposé du temps nécessaire pour assurer sa défense.

Le premier adjoint, agissant comme représentant de la ville en lieu et place du maire, mis en cause, demande au Conseil Municipal de délibérer en urgence le 14 octobre pour que la ville, comme c'est son droit, se porte partie civile, mais:

- il se propose de représenter la ville, alors que chacun connaît sa proximité avec le Maire;
- il propose pour défendre la ville un cabinet d'avocats connu pour avoir défendu les décisions de la majorité municipale. 

Les écologistes et leurs élus au Conseil Municipal proposeront qu'un cabinet d'avocats indépendant de la municipalité soit désigné pour éviter tout conflit d'intérêt.

Les écologistes wasquehaliens souhaitent pour une vie publique assainie que la justice éclaire les citoyens sur les méthodes de gestion de la ville fort surprenantes signalées par la Cour Régionale des Comptes:

http://www.ccomptes.fr/Publications/Publications/Commune-Wasquehal-Nord

Les faits sur lesquels Monsieur Vignoble devra se justifier sont désormais publics:



Comme le rappelle la belle citation en ouverture du site de cette institution :
« La société a le droit de demander compte à tout agent public de son administration. » (Article 15 de la déclaration des droits de l'homme et du citoyen) , et le maire est, de fait, un agent public, le premier magistrat de sa commune.

lundi 7 octobre 2013

Pourquoi les élèves du primaire sont-ils fatigués?

Une maman d'élève de Hem, interrogée par Nord-Eclair, tient des propos qui me laissent perplexe: "Cette demi-journée le fatigue davantage, du coup, c'est parfois compliqué de gérer les devoirs quand il rentre de l'école!"

Cela me laisse perplexe, car je connais les textes officiels .
 Un enseignant peut donner à ses élèves, un travail oral (lecture ou recherche par exemple) ou des leçons à apprendre à la maison, mais les devoirs écrits se font à l'école primaire,avec l'aide du professeur et sous sa vigilante attention, mais pas à la maison. Il n'y a pas moins de 6 rappels à l'ordre de 1956 à 1995 pour rappeler cette règle. Et cela en termes clairs: "il reste interdit dans l'enseignement élémentaire de donner des travaux écrits à exécuter à la maison ou en étude", écrit par exemple une instruction de 1971.

Pourtant, dans trop d'écoles, la pratique des devoirs donnés à la maison persiste, malgré les propos récents de Vincent Peillon, qui  justifiait ainsi leur interdiction : "Parce que nous souhaitons une société juste, nous voulons une école qui offre à tous les mêmes chances de réussite. Cela passe par le fait d'accompagner tous les élèves dans leur travail personnel, plutôt que de les abandonner à leurs ressources privées, y compris financières, comme c'est trop le cas aujourd'hui."

Non seulement les devoirs faits à la maison sont une source de profondes inégalités, mais aussi, ils sont une source de fatigue, quand nos élèves essaient de faire consciencieusement le travail donné, surtout quand ils peinent à y arriver.

Quand l'ensemble du corps enseignant aura compris ce qui relève pourtant d'une évidence,  et avec eux certains parents qui y voient- bien à tort- le moyen pour leur enfant d'avoir un parcours scolaire d'excellence, alors nos enfants seront moins fatigués après un mois de reprise.

Il y a d'autres choses qui fatiguent:

- Les activités dont on ne comprend pas le sens, par exemple. L'élève en difficulté, quelles qu'en soient les raisons, se fatigue tant qu'on ne l'a pas mis sur la voie de la compréhension, ou il se décourage. De même, les bricolages qu'on a imposé aux élèves dans certaines "TAP" insuffisamment réfléchies .
- La sur-consommation par certains jeunes d'activités extra-scolaires.
- La présence trop longue devant un écran de télé , d'ordinateur ou de console de jeu...

On peut reprocher beaucoup de choses à la façon dont certaines mairies ont mis en oeuvre les rythmes scolaires : improvisation, qualité insuffisante des activités péri-éducatives...; on peut aussi regretter que les aides de l'Etat soient trop chichement attribuées, notamment aux communes pauvres.

Les arguments ne manquent donc pas pour ajuster le tir en matière de rythmes scolaires, il me semble donc inutile d'évoquer celui de la fatigue.
 

dimanche 6 octobre 2013

Intervention à la Fête de la rose



Intervention à la Fête de la Rose de Wasquehal
6 octobre 2013


Monsieur le Député Européen,
Mesdames et Messieurs les élus,
Chers amis,

C'est un grand plaisir pour moi de répondre à votre invitation et de pouvoir ainsi vous saluer au nom des militants d'Europe Ecologie Les Verts de Wasquehal et de la région.

Je regrette l'absence de Madame Christiane Taubira , retenue par ses obligations ministérielles. J'ai eu l'occasion de l'écouter, il y a quelques années à Roubaix, et, beaucoup plus récemment, à nos journées d'été de Marseille.

J'aurais aimé lui redire que nous apprécions sa façon de faire de la politique en s'adressant à l'intelligence des citoyens, plutôt qu'en surfant sur les peurs. 
En promouvant un nouveau logiciel politique, adapté aux temps nouveaux, plutôt qu'en aménageant tant bien que mal un logiciel ancien, façonné par la droite libérale et autoritaire, qui n'a plus pour lui que la force de l'habitude.

Face à la crise multiforme dans laquelle notre pays et le monde se débattent, il y a au fond de chacun d'entre nous deux tendances contradictoires : la tendance au repli identitaire, ou la recherche de réponses nouvelles aux défis qui nous sont posés.

C'est parce que nous sommes convaincus qu'il faut construire des réponses nouvelles, qu'en tant que force politique, Europe Ecologie les Verts a choisi, dans ce moment difficile, d'accepter des responsabilités gouvernementales, comme nous avons accepté dans notre région, au moins depuis l'accès à la présidence de la région Nord Pas-de-Calais de Marie Christine Blandin, d'assumer des responsabilités publiques à tous les niveaux.

Sans cesser d'être nous-mêmes, nous voulons être un parti des solutions.

Quels sont les défis auxquels nous avons à répondre ensemble, de Wasquehal à l'échelon européen, au moins ? Je n'en citerai que deux aujourd'hui, car ils ont un écho local :

D'abord, le défi du renouveau démocratique et citoyen.
La montée de l'abstention et des votes de défiance doit nous amener à réformer nos institutions, parfois encore empreintes d'un lointain passé féodal, comme à Wasquehal :
  • Renforcer la participation et le contrôle des citoyens sur les décisions publiques,
  • Mettre fin au cumul des fonctions qui s'est fortement développé depuis la 5e République, et mettre fin au cumul dans le temps, et aux mauvaises habitudes qu'il entraîne.
(entrée fort imprévue à ce moment de Monsieur Baert, de passage pour la photo)
Je rends ici hommage à celles et ceux qui, ici, dans l'opposition, ont su agir pour plus de transparence et pour le respect de nos lois et règlements par un exécutif qui l'oubliait souvent, tandis que d'autres ont choisi de fermer les yeux, voire de changer de bord politique .
Si je peux me féliciter de la résurrection du Parti Socialiste à Wasquehal, après des années d'errements, je dois dire que la création d'un groupe d'Europe Ecologie Les Verts dans notre commune répond à une forte volonté de changement des pratiques politiques à Wasquehal. EELV Wasquehal m'a fait l'honneur de me choisir comme premier des écologistes, et, à ce titre, d'exprimer le souhait d'être à la tête d'une liste de rassemblement. C'est d'ailleurs pour organiser cette compétition légitime que nous souhaitons l'organisation de primaires citoyennes. Nous ne doutons pas cependant que nous trouverons un accord politique entre nous.

Ensuite, le défi de la transition énergétique,
Notre dépendance aux énergies fossiles, et le nucléaire est aussi une énergie fossile, c'était en 2012 un coût de 68, 5 milliards d'euros, soit davantage que le déficit de la balance commerciale française.
Cette dépendance a de graves conséquences environnementales : c'est le dérèglement climatique, qui a un coût de plus en plus élevé.
Cette dépendance a aussi de graves conséquences sanitaires : hausse importante des maladies respiratoires et des décès prématurés particulièrement ici-même, où chaque montée des températures se traduit par des pics de pollution.
Nous devons impérativement sortir de cette dépendance, qui pénalise davantage les catégories sociales défavorisées : précarité énergétique, sites pollués, on sait ce que cela veut dire dans notre métropole . La transition énergétique, c'est une question sociale.

Les mesures que nous prenons et que nous prendrons ensemble à tous niveaux, et je l'espère, ensemble, jusqu'au niveau communal, pour réduire significativement cette dépendance énergétique, seront vertueuses si elles sont socialement justes :
  • C'est bon pour notre commerce extérieur ;
  • C'est bon pour l'emploi : le développement des transports publics dans la métropole, sous la responsabilité d'Eric Quiquet, c'est plus de 300 emplois en plus l'an dernier ; la réhabilitation thermique des logements, voulue par Cécile Duflot, se traduirait dans notre commune, si on rénove progressivement les 6000 logements antérieurs à 1975, par un volume annuel d'emplois au minimum comparable, sans compter les impacts sur notre plate-forme du bâtiment !
  • C'est bon pour le portefeuille de nos ménages, par la baisse des dépenses d'énergie.

Voilà au minimum deux défis que nous devons relever en commun, si nous voulons au-delà même que les prochaines échéances municipales soient l'occasion de porter une nouvelle promesse générationnelle aux wasquehaliens.

Je vous remercie de votre attention.
Bernard DE VEYLDER

samedi 5 octobre 2013

Aménagement de la friche Decoyère : suite

L'avantage incontestable d'être dans la majorité d'une municipalité, c'est qu'on peut parler le dernier et dire à peu près n'importe quoi sans risque d'être contredit.

Monsieur Hanicotte s'est livré à cet exercice facile  lors du dernier conseil municipal pour critiquer le contre-projet des écologistes.

Les écologistes ne contestent pas qu'il soit intéressant de construire des logements sur ce lieu proche du métro. Mais ils disent que sur une bande d'environ un tiers du terrain, la partie de la parcelle qui longe la Marque,  il convient de prolonger le Parc Gernez-rieux en amorçant, sur la rive, un futur "Parc des Rives de la Marque". Il s'agit de conforter la trame verte et bleue qui peut constituer le futur poumon vert de la commune, et de créer un lieu public qui commencera à compenser les espaces verts perdus depuis quelques décennies.

Est-ce contradictoire avec la volonté communautaire de créer des logements sur le site? Non.

En effet, le promoteur sollicité par le projet a trouvé la plus mauvaise solution pour occuper une partie de l'espace dans le centre ville : y mettre de l'habitat pavillonnaire le long de la rue Marie Curie, face au LP Cousteau. Ce choix est coûteux en espaces au sol, et qui plus est c'est un choix contestable du point de vue de la maîtrise de l'énergie.A tout prendre, des maisons de ville mitoyennes seraient plus avantageuses. Les constructions mitoyennes limitent les pertes d'énergie et les coûts de viabilisation (réseaux d'énergie, d'eau, d'assainissement...).

Les écologistes, pour leur part, afin de libérer un espace qui profitera à tous les Wasquehaliens, proposent la construction de beaux immeubles un peu plus hauts, de deux à quatre étages, mais avec vue sur le canal ou la Marque, dans un environnement boisé ou jardiné (jardins familiaux) .
Un peu plus hauts :    si la hauteur des bâtiments est inférieure à cinq étages hors sol cela permet un déplacement vertical sans aide mécanique, mais pourquoi, en centre-ville  fortemement urbanisé, faudrait-il limiter à deux étages?  De plus, des bâtiments bien orientés,  dont la hauteur ne dépasse jamais la largeur des espaces entre chaque immeuble, ce que nous proposons,  permettent un meilleur accès au soleil pour tous.
On fait, dans des villes voisines, de très beaux petits immeubles, mêlant location et accession à la propriété.
En tout cas, nous serions parfaitement conformes au principe de "ville dense" que préconise maintenant Lille Métropole, ville "dense" ne signifiant pas ville sans espaces verts publics, bien au contraire.

Certains opposants ont évoqué les conséquences possibles sur la circulation et le stationnement. C'est en effet un risque si, comme dans d'autres quartiers, comme au Grand Cottignies, il y a près de deux voitures par foyer.
Pour éviter cela, on peut agir sur deux leviers: l'offre alternative de transports et la cible de peuplement.
Concernant l'offre alternative, bien entendu, il y a le métro, qui doit être avancé comme atout auprès des futurs habitants, de même que les nombreux commerces de proximité. Mais nous devons compléter cette offre en développant les aménagements cyclables, notamment le long du canal et vers les Avenues de Flandre et de la Marne. Nous pouvons enfin, pour les déplacements encore mal desservis par les transports publics, proposer une station de Lilas Autopartage, organiser comme à Marcq en Baroeul le co-voiturage...
Concernant la cible de peuplement, dans la partie locative, nous devons faire une place conséquente aux jeunes couples, et aux salariés des entreprises du secteur, afin de limiter leurs déplacements domicile-travail, et même envisager, compte tenu de la proximité des universités, quelques studios pour étudiants, qui font tant défaut à l'heure actuelle.

Nous renouvellerons ces propositions lors de l'enquête publique et auprès de LMCU.



lundi 30 septembre 2013

Découvrons ensemble aujourd'hui le mot "Ecoblanchiment"

Wikipédia nous donne cette définition :
"L’écoblanchiment, ou verdissage, est un procédé de marketing ou de relations publiques utilisé par une organisation (entreprise, administration publique, etc) dans le but de se donner une image écologique responsable. La plupart du temps, l'argent est davantage investi en publicité que pour de réelles actions en faveur de l'environnement. Le terme vient de l'anglais greenwashing."

Faut-il en dire davantage pour décrire le travail laborieux auquel se livre ce mois-ci le journal de Monsieur Vignoble pour tenter de faire croire à une action résolue et déterminée de la municipalité en faveur de l'écologie?

"A Wasquehal, le patrimoine vert est un véritable atout", écrit le Maire. "L'équipe municipale tient à le protéger et à le valoriser pour le bénéfice des habitants mais aussi pour celui des générations futures"
Certes. C'est d'ailleurs pour cela que l'on a supprimé ou amputé certains espaces verts, comme le Square Pompidou, et que l'on construit sur la moindre parcelle disponible, en imperméabilisant les sols alors que le risque d'inondation est réel dans la commune.

Mais l'écologie ce n'est pas seulement cela.  C'est aussi et surtout utiliser l' intelligence, les sciences, les techniques, non pas contre la nature, mais en synergie avec la nature, en considérant que ses ressources ne sont pas inépuisables. C'est enfin donner la priorité aux liens entre les humains plutôt qu'à l'accumulation de biens d'ailleurs très inégalement répartis.

Bien sûr que le travail obstiné des employés municipaux pour le fleurissement de la ville doit être encouragé, mais cela ne fait pas un projet écologiste pour la ville.

Alors que nous avons la possibilité de transformer les abords du canal et de la Marque, de part et d'autre du Parc Mendès-France, en véritable parc urbain des rives de la Marque, vraie coulée verte traversant la ville, réserve de biodiversité,  la municipalité veut construire jusqu'à 10 mètres des berges sur le site Decoyère.

Face aux défis du réchauffement climatique, de la raréfaction et du renchérissement des énergies fossiles, développer d'autres façons de se déplacer, c'est urgent. La municipalité n'ayant pas la compétence "transports", c'est la Communauté Urbaine qui, sous la responsabilité d'un élu écolo, développe de manière importante l'offre de transports publics. En revanche, la municipalité peut faire beaucoup mieux pour développer les déplacements doux qu'elle ne le fait à l'heure actuelle. Soutenir une initiative comme le vélobus, c'est bien. Elaborer un plan cohérent de développement des pistes cyclables et des itinéraires pédestres, c'est mieux! Les enfants du nouveau lotissement du Haut Vinage n'ont pas de trottoirs pour aller à l'école De Gaulle!

Economiser l'énergie, c'est réhabiliter le patrimoine communal en y apportant des normes basse consommation: on en est bien loin encore, il suffit de visiter nos écoles! C'est aussi aider les habitants à rénover leurs maisons, en commençant par un diagnostic. Avec les 6000 logements datant d'avant 1980, il  y a là du travail pour de nombreux artisans communaux, mais il faut, avec la Communauté Urbaine et la Région, faciliter le financement des travaux, les rendre accessibles à tous....

Face à une prise de conscience dans l'opinion des enjeux écologiques, l'actuelle majorité municipale est bien obligée d'en parler, et même de soutenir des initiatives diverses, mais on serait bien en peine de trouver un plan d'action cohérent, et même un "Agenda 21" digne de ce nom.

Et si, comme à Loos en Gohelle ou Leffrinckoucke, comme à Montreuil ou Mouans-Sartoux, pour ne citer que quatre des soixante municipalités écologistes, nous mettions en oeuvre dès 2014 une politique municipale écologiste?